C'est la démonstration qu'a faite une équipe de chercheurs à travers une publication dans la revue Nature Geoscience. Cette découverte a de profondes implications en termes d'habitabilité de la Terre, de Vénus et de Mars.
Pour enquêter sur l’origine de l’eau terrestre, une équipe de modélisateurs et de géochimistes dirigée par Cédric Gillmann du laboratoire G-Time de l'ULB - Université libre de Bruxelles financé par le projet EOS ET-HoME (FNRS/FWO) - a voyagé - numériquement - bien au-delà de la Terre : jusqu'à Vénus.
En utilisant des simulations numériques d’impacts par différents types d'astéroïdes contenant différentes quantités d'eau, l'équipe a découvert que les collisions avec des astéroïdes riches en eau ne peuvent pas expliquer la composition actuelle de l'atmosphère de Vénus. Cela signifie que le matériau apporté à Vénus - et donc à la Terre - après le dernier impact géant devait être sec, ce qui limite drastiquement l’apport d’eau tardif.
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