Six professeurs et chercheurs du Laboratoire d'Anthropologie Prospective (LAAP) de l'UCLouvain publient "Masquer le monde. Pensées d'anthropologues sur la pandémie" aux éditions Academia-L’Harmattan à Louvain-la-Neuve.
Parmi eux, Frédéric Laugrand, directeur du LAAP et Promoteur d'un Projet Exceptionnel de Recherche (Fonds Coronavirus) du FNRS.
Dès le début de la pandémie, les animaux (pangolins, chauve-souris) sont pointés du doigt. "Une affirmation qui témoigne surtout de notre incapacité à collaborer avec eux", estimeFrédéric Laugrand. "Les peuples qui vivent au contact de ces bêtes nous font voir bien autre chose. Au-delà de nos perspectives encore très naturalistes."
"Nous ne survivrons pas sans développer notre capacité à composer, à se réconcilier et peut-être même à s’allier à d’autres existants, pour prendre le terme de l’anthropologue Philippe Descola. Y compris les plus dangereux, comme les virus et les bactéries. L’épidémiologiste François Moutou rappelle aussi que l’humain est un acteur actif des grands cycles épidémiologiques qui le concernent. Et Moutou de souligner que plus la biodiversité est importante, moins les virus animaux sont susceptibles d’atteindre immédiatement l’humain. Et inversement."
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