7 universités (Belgique, France, Canada, Suisse, Espagne et Portugal) ont mis sur pied une étude internationale multidisciplinaire - psychologie, socio-anthropologie et sciences de la santé - afin d’analyser l’évolution des rites funéraires depuis le début de la pandémie et son impact sur le vécu des personnes endeuillées.
➡ Camille Boever, Boursière FRESH-FNRS au sein de l'Institut de recherche en sciences psychologiques de l’UCLouvain – Université catholique de Louvain, est en charge du volet belge de l’étude, avec Emmanuelle Zech, professeure de psychologie à l’UCLouvain. La pandémie a bouleversé les rites funéraires. Depuis mars 2020, on estime que 16 % des Belges ont vécu et vivent encore un deuil, dans un contexte marqué par la modification, la limitation voire l’interdiction de certains rites, notamment collectifs. Le fait de perdre un proche sans avoir pu l’accompagner ou sans pouvoir se réunir pour un dernier adieu est une situation inédite : ses effets sur le deuil sont encore méconnus.
💬 « Cette étude internationale va permettre de déterminer si la restriction de rites a induit davantage de deuils dits compliqués ou si, a contrario, la pandémie a poussé les personnes endeuillées à davantage de résilience et créativité face à la perte d’un proche », commentent les chercheuses.
L’objectif de l’étude est aussi de permettre une meilleure compréhension des besoins des personnes endeuillées afin que les proches puissent adapter leur soutien social et que le personnel de soins puisse mieux prévenir de potentielles complications. Les résultats de l’étude devront permettre aux autorités de prendre des décisions adaptées à la réalité de terrain.
Les personnes ayant perdu un proche depuis mars 2020 sont invitées à participer à cette étude en ligne. La cause du décès ne doit pas spécialement être due au covid, puisque l’ensemble des personnes endeuillées ont été soumises aux mêmes restrictions.
➕ Participation à l’étude : https://uclpsychology.co1.qualtrics.com/jfe/form/SV_a635xpzyHh2mhUy
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