👥 La pandémie a obligé la communauté scientifique internationale à revoir ses procédures, ses recherches et ses interactions. Un nouveau modèle de collaboration est né et ne devrait pas disparaître avec le virus.
➡ Un article qui explore les leçons de la crise avec, notamment, 3 scientifiques de l'ULB - Université libre de Bruxelles :
🔹 L’immunologiste Muriel Moser, Directrice de recherches FNRS honoraire (1991-2019) au sein de l'Unité de recherche en Immunobiologie
🔹 Le clinicien-chercheur Nicolas Dauby, Spécialiste Postdoctorant FNRS à la Faculté de Médecine
🔹 L'épidémiologiste Marius Gilbert, Maître de recherches FNRS et directeur du Laboratoire d'épidémiologie spatiale (SpELL)
💬 « L’ARN messager a clairement vécu son momentum. La technologie était là, les moyens ont été mis en place pour que le miracle fonctionne parce que c’était inespéré d’avoir des vaccins aussi efficaces aussi rapidement. (…) Cela nous prépare pour l’avenir et les futures pandémies : on est capables de développer un vaccin très rapidement en cas de nouveau pathogène émergent, sitôt qu’on l’aura séquencé. » Nicolas Dauby
💬 « Il y a une vraie difficulté à présenter les choses autrement qu’en noir et blanc alors qu’on attend de nous des visions tranchées, ce qui est impossible. (…) Il y a un double défi à la communication : Le premier, c’est d’éviter à la fois la banalisation et l’alarmisme et de trouver le bon équilibre entre les deux. Le deuxième, c’est de parvenir à vulgariser des choses non seulement complexes mais nuancées. (…) Il y a une vraie responsabilité de la communauté scientifique dans la manière dont le débat s’organise. Il faut prévoir des lieux de débats scientifiques entre pairs, de sorte à ce que l’expression des uns et des autres dans les médias soit moins anarchique. Sinon, ça perd les gens. Je pense aussi qu’on doit faire attention à expliquer les choses qui font consensus avant de débattre du reste et avoir l’humilité de dire si on sort de son champ de compétence. » Marius Gilbert