➡ A l’origine de nombreuses découvertes, le nématode C. elegans s'est forgé une solide réputation en tant qu'organisme modèle génétique.
➡ Son utilisation comme modèle pharmacologique est cependant limitée : sa cuticule est imperméable aux produits chimiques, aux toxines et aux agents pathogènes. Une perméabilité accrue est donc un phénotype souhaitable car elle facilite l'absorption chimique.
➡ Les équipes de Patrick Laurent, Chercheur qualifié FNRS ULB - Université libre de Bruxelles, Luc Vanhamme, Directeur de recherches FNRS ULB - Université libre de Bruxelles et Pierre Van Antwerpen, Professeur, Promoteur CDR FNRS ULB - Université libre de Bruxelles ont identifié un mutant rendant la cuticule de C. elegans perméable.
➡ Le gène identifié correspond à une protéine permettant le transfert des lipides depuis les cellules productrices jusqu’à la surface de la cuticule. A l’instar du stratum corneum humain, ce travail démontre donc l’importance des lipides de surface pour former une barrière de perméabilité chez C. elegans et ouvre la voie à des études pharmacogénétiques chez le nématode.
➕ En savoir plus avec la publication dans iScience...