Vers un exode forcé des Arméniens du Haut-Karabakh ?

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➡ Dans l'article qu'elle vient de publier dans The Conversation, Anita Khachaturova, Boursière FRESH FNRS Cevipol Université Libre de Bruxelles, revient sur la situation dans le Haut-Karabakh.
➡ Depuis le 12 décembre 2022, les 120 000 habitants du Haut-Karabakh (ou Artsakh selon la terminologie arménienne), enclave arménienne située à l’intérieur de l’Azerbaïdjan mais échappant partiellement à son contrôle, sont coupés du reste du monde.
➡ À travers le déploiement de prétendus éco-activistes, Bakou bloque le corridor de Latchine, unique route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie.
➡ Seuls les voitures du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les convois des forces de maintien de la paix russes sont autorisés à emprunter la route, ce qui permet d’assurer un degré minimal d’approvisionnement de l’enclave.
➡ Malgré les appels toujours plus nombreux à débloquer la route, lancés notamment par le Parlement européen et appuyés dorénavant par une ordonnance de la Cour internationale de Justice de La Haye, Bakou ne semble nullement décidé à lever le blocus.
➡ Une situation humanitaire critique : l’économie est quasiment à l’arrêt et les écoles restent fermées la plupart du temps. Quant aux hôpitaux, ils ne sont plus en mesure de fonctionner normalement, ce qui met en péril le système de santé déjà saturé du Haut-Karabakh.

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