Les lichens, agents de biosurveillance de la qualité de l'air

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➡ Savantes symbioses entre un champignon et une algue, les lichens parsèment les troncs de taches colorées. Les espèces présentes et leur abondance donnent des indications sur la qualité de l’air.
➡ Il existe plus de 20 000 espèces de lichens à travers le monde. Ils ont la particularité d'être formés de deux organismes : un champignon hétérotrophe et une algue ou une cyanobactérie autotrophe.
➡ Hugo Counoy, Boursier FRIA UCLouvain – Université catholique de Louvain, et son promoteur font appel aux citoyens de toute la Wallonie pour recenser les lichens dans leur environnement, afin d'enrichir la base de données du projet LICHENS GO, un programme de sciences participatives visant à cartographier la qualité de l’air avec une bonne résolution spatiale.
➡ Les lichens sont très sensibles à la pollution atmosphérique. C'est pour cela qu'ils sont considérés comme des bio-indicateurs de choix de la pollution atmosphérique.
➡ « Tous les lichens ne sont pas affectés de la même manière par la pollution : un même polluant peut être néfaste pour une espèce et bénéfique pour une autre. En étudiant la diversité et l’abondance des lichens qui se développent sur les arbres, il est possible d’évaluer la qualité de l’air sans recourir à des capteurs chimiques ou physiques. Du fait de leur croissance lente, les lichens intègrent la pollution sur plusieurs années, faisant d’eux de bons témoins de la qualité de l’air. » explique Hugo Counoy.

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➕ Le projet LICHENS GO : https://lichensgo.eu/