La lumière module la connectivité thalamo-corticale en fonction de la tâche pendant une tâche d'attention auditive

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➡ L'exposition à la lumière bleue stimule la vigilance et les performances en modulant un large éventail de zones corticales et sous-corticales dépendantes de la tâche.
➡ La manière dont la lumière affecte la diaphonie entre les zones cérébrales pour déclencher cet effet stimulant n'est pas établie.
➡ Les chercheurs de l'Université de Liège qui ont réalisé cette étude, parmi eux notamment, Ilenia Paparella, Aspirant FNRS, Islay Campbell, Boursière FRIA FNRS, Roya Sharifpour, Boursière FNRS, Elise Beckers, Boursière FNRS, Laurent Lamalle, Chercheur Postdoctoral FNRS, Christophe Phillips, Directeur de recherches FNRS, et Gilles Vandewalle, Maître de recherches FNRS, enregistrent ici l'activité cérébrale de 19 jeunes participants en bonne santé pendant qu'ils effectuent une tâche attentionnelle auditive dans l'obscurité ou sous une lumière active (enrichie en bleu) ou une lumière de contrôle (orange), dans un scanner IRM 7 Tesla à très haut champ.
➡ Ils testent si la lumière module la connectivité effective entre une zone du thalamus associatif postérieur, englobant le pulvinar, et le sillon intrapariétal (IPS), zones clés dans la régulation de l'attention.
➡ Les scientifiques ont constaté que seule la lumière enrichie en bleu renforce la connexion entre le thalamus postérieur et le sillon intrapariétal.
➡ À leur connaissance, leurs résultats fournissent les premières données empiriques confirmant que la lumière de longueur d'onde bleue affecte l'activité cognitive non visuelle en cours en modulant le flux d'informations dépendant de la tâche, des zones sous-corticales vers les zones corticales.

➕ Lire la publication dans Communications Biology : https://www.nature.com/articles/s42003-023-05337-5