"Accueillir des chercheurs venus des Etats-Unis en Belgique ? La bonne volonté foisonne, les moyens manquent"

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À lire dans Le Soir : "Les coupes budgétaires et la censure sous Trump bouleversent le monde scientifique et pourraient pousser des chercheurs à quitter les Etats-Unis. Tant au niveau politique que dans les institutions de recherche belges, on se dit disposé à les accueillir. Mais les moyens manquent pour concrétiser cette ambition."

Dans cet article qui fait le tour des universités francophones et interroge les politiques, Véronique Halloin, Secrétaire générale du FNRS, évoque la possibilité d’utiliser "un programme déjà piloté FNRS : le mandat d’impulsion scientifique Ulysse (MISU), qui incite des chercheurs belges ou étrangers hautement qualifiés, à l’étranger depuis au moins cinq ans, à venir travailler pendant trois ans dans une université francophone [...] Mais cela ne peut s’improviser", précise Véronique Halloin. "Pour faire venir un chercheur pendant trois ans et lui donner les moyens, il faut entre 800 et 900.000 euros."

Dans un autre article, Le Soir donne également la parole à plusieurs chercheurs et chercheuses belges qui témoignent de l'impact des décisions américaines sur la recherche en Belgique et à l'échelle mondiale, notamment en terme de santé publique. Certains d'entre eux sont directement touchés, parmi lesquels Alexandre Heeren, Chercheur qualifié FNRS à l'UCLouvain, qui explique que ses travaux sont "devenus invisibles".

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