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PRIX « … la recherche sur le cancer alliait bien mon intérêt pour les sciences fondamentales avec un souci d’applications cliniques » Benoît Van den Eynde Les antigènes tumoraux en ligne de mire Directeur de la branche bruxelloise du Ludwig institute for Cancer Research depuis janvier 2010, Benoît Van den Eynde est passionné par les processus qui régissent le monde. Une fois son diplôme de médecine en poche, il se lance dans la recherche sur le cancer du sein au laboratoire de Thierry Boon. Un domaine de recherche qui comble à la fois l’intérêt pour les GlaxoSmithKline s’est lancée dans le développement d’un sciences fondamentales et le souci d’application clinique du vaccin contre le cancer du poumon à base de l’antigène lauréat du Prix Joseph Maisin pour les sciences fondamentales. MAGE-3. L’étude, en cours de phase III aujourd’hui, devrait Benoît Van den Eynde y travaille depuis sur la caractérisation des livrer ses premières conclusions en 2011… antigènes reconnus par les lymphocytes T cytolytiques à la sur- Coureur de fond dans l’âme, le Professeur Benoît Van den face des cellules cancéreuses. Avec son équipe il a ainsi réussi Eynde aime se donner le temps et les moyens d’aller au bout à identifer les premiers antigènes tumoraux ainsi que toute une des choses. Dans cet esprit, il tente également de mettre en famille de gènes, les gènes MAGE, responsables de leur expres- lumière les mécanismes impliqués dans la production des sion. En 1991, suite à ces découvertes, la frme pharmaceutique différents antigènes tumoraux par les cellules cancéreuses et a mis au point un modèle murin transgénique afn de reproduire au mieux les conditions dans lesquelles se déve- loppe un cancer.