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F I N A N C %u00c9 S G R %u00c2 C E %u00c0 V O U S ! - T%u00c9L%u00c9VIE.NEWS 13 - D%u00c9CEMBRE 20246Jonathan DeroyeJonathan, jeune chercheur de 26 ans %u00e0 l'ULi%u00e8ge, est en troisi%u00e8me ann%u00e9e de doctorat au sein du Laboratoire de biologie des tumeurs et du d%u00e9veloppement. Sa recherche porte sur le syst%u00e8me lymphatique, un domaine souvent m%u00e9connu mais essentiel. %u00ab C%u2019est un syst%u00e8me crucial pour le drainage des fluides, l'immunit%u00e9, et la diss%u00e9mination des m%u00e9tastases dans certains cancers %u00bb, explique-t-il. Jonathan se concentre sur deux axes : d'une part, l'interaction entre les vaisseaux lymphatiques et les tumeurs pendant le cancer, et d'autre part, le lymph%u0153d%u00e8me, une pathologie associ%u00e9e au cancer et %u00e0 son traitement, et due %u00e0 un d%u00e9faut de d%u00e9veloppement du syst%u00e8me lymphatique. %u00ab J'aime m'acharner sur des probl%u00e8mes complexes, jusqu%u2019%u00e0 trouver des solutions %u00bb, confie Jonathan. %u00ab Si, en plus, cette recherche peut aider %u00e0 sauver des vies, c%u2019est encore mieux ! %u00bb. Il souligne l%u2019importance du soutien financier qu%u2019il re%u00e7oit : %u00ab La bourse T%u00e9l%u00e9vie me permet de couvrir mon salaire et d'acheter du mat%u00e9riel, car la recherche co%u00fbte tr%u00e8s cher. %u00bbAriane SablonAriane Sablon, 30 ans, est post-doctorante %u00e0 l'ULB, o%u00f9 elle poursuit ses recherches gr%u00e2ce %u00e0 une bourse T%u00e9l%u00e9vie. Son travail porte sur une famille de prot%u00e9ines appel%u00e9es histones m%u00e9thyltransf%u00e9rases, des enzymes cl%u00e9s dans les m%u00e9canismes %u00e9pig%u00e9n%u00e9tiques. %u00ab Apr%u00e8s avoir observ%u00e9 que ces prot%u00e9ines sont tr%u00e8s fr%u00e9quemment mut%u00e9es dans plusieurs types de cancers, nous cherchons %u00e0 comprendre l%u2019impact de cette d%u00e9r%u00e9gulation %u00e9pig%u00e9n%u00e9tique sur le d%u00e9veloppement de ces cancers %u00bb explique la chercheuse. %u00ab Chaque semaine, les r%u00e9sultats orientent nos prochaines exp%u00e9riences. C%u2019est extr%u00eamement excitant%u00a0! %u00bb Dans son laboratoire, Ariane %u00e9tudie les prot%u00e9ines MLL3 et MLL4 dans le cadre du cancer de la peau, bien que ses recherches puissent avoir des implications dans d'autres cancers. Ses travaux pourraient ainsi ouvrir de nouvelles perspectives dans la lutte contre cette maladie.Manon van den AbbeelManon, 24 ans, originaire de Bastogne, a %u00e9tudi%u00e9 les sciences biom%u00e9dicales, %u00e0 sp%u00e9cialit%u00e9 pr%u00e9clinique, %u00e0 l%u2019UNamur : %u00ab J%u2019ai toujours %u00e9t%u00e9 fascin%u00e9e par le fonctionnement et les dysfonctionnements du corps humain, et plus particuli%u00e8rement par les solutions m%u00e9dicales qui permettent de restaurer la sant%u00e9 %u00bb. Dipl%u00f4m%u00e9e l%u2019an dernier, Manon a d%u00e9cid%u00e9 de poursuivre ses recherches en approfondissant le sujet de son m%u00e9moire. %u00ab Ma th%u00e8se de doctorat porte sur le m%u00eame th%u00e8me : la comparaison de deux types de radioth%u00e9rapies et leur impact sur l%u2019immunit%u00e9 antitumorale. Dans de rares cas, on a observ%u00e9 que des patients trait%u00e9s par radioth%u00e9rapie sur une zone sp%u00e9cifique voyaient leurs m%u00e9tastases situ%u00e9es ailleurs dans le corps diminuer. Ce ph%u00e9nom%u00e8ne, connu sous le nom d'effet abscopal, est rendu possible gr%u00e2ce %u00e0 l%u2019action du syst%u00e8me immunitaire adaptatif. Cela signifie que la radioth%u00e9rapie peut stimuler une r%u00e9ponse immunitaire contre les cellules canc%u00e9reuses dans l%u2019ensemble du corps %u00bb, explique-telle. Cette technique pr%u00e9sente plusieurs avantages : %u00ab Elle agit sur tout le corps, ce qui permet d%u2019%u00e9liminer les m%u00e9tastases potentielles. Elle entra%u00eene moins d%u2019effets secondaires et elle induit une m%u00e9moire immunitaire, afin de d%u00e9truire des cellules canc%u00e9reuses similaires si le cancer r%u00e9appara%u00eet %u00bb. Le projet de recherche de Manon vise %u00e0 d%u00e9terminer quels param%u00e8tres de la radioth%u00e9rapie optimisent cette r%u00e9ponse immunitaire.Une nouvelle g%u00e9n%u00e9rationde chercheuses et chercheurs.Cette ann%u00e9e encore, les fonds r%u00e9colt%u00e9s par le T%u00e9l%u00e9vie ont permis %u00e0 des chercheuses et chercheurs de d%u00e9marrer, ou poursuivre, de nouvelles %u00e9tudes scientifiques. Ils s%u2019y att%u00e8lent, dans leur laboratoire respectif, depuis le 1er octobre. Zoom sur Manon van den Abbeel, Engy Vigneron, Ariane Sablon et Jonathan Deroye.Engy Vigneron%u00c0 25 ans, Engy Vigneron entame sa troisi%u00e8me ann%u00e9e de th%u00e8se de doctorat %u00e0 l%u2019UCLouvain. Ce jeune Fran%u00e7ais, sp%u00e9cialis%u00e9 en toxicologie, a d%u00e9m%u00e9nag%u00e9 en Belgique pour rejoindre un projet de recherche financ%u00e9 en partie par le T%u00e9l%u00e9vie, centr%u00e9 sur les cancers de la t%u00eate et du cou. %u00ab Ma mission consiste %u00e0 analyser les interactions complexes entre les cellules canc%u00e9reuses et les fibroblastes associ%u00e9s au cancer qui les entourent afin de comprendre la r%u00e9sistance au traitement cibl%u00e9 Cetuximab (anti-EGFR). C%u2019est un enjeu crucial car ce traitement repr%u00e9sente actuellement la seule option th%u00e9rapeutique cibl%u00e9e, en compl%u00e9ment de la chimioth%u00e9rapie traditionnelle, pour ce type de cancers %u00bb, pr%u00e9cise Engy. La bourse T%u00e9l%u00e9vie joue un r%u00f4le fondamental dans le financement de cette recherche, mais %u00e9galement dans la participation de l%u2019%u00e9quipe %u00e0 des congr%u00e8s internationaux. %u00ab Ces %u00e9changes avec d%u2019autres chercheurs sont essentiels pour %u00e9largir nos perspectives et enrichir nos travaux %u00bb, souligne le doctorant. %u00ab Cela facilite aussi la collaboration entre laboratoires en Belgique et au-del%u00e0, ce qui est indispensable pour faire avancer la science et trouver de nouvelles solutions th%u00e9rapeutiques. %u00bb Gwendoline CuvelierJ%u2019ai toujours %u00e9t%u00e9 fascin%u00e9e par le fonctionnement et les dysfonctionnements du corps humain.Chaque semaine, les r%u00e9sultats orientent nos prochaines exp%u00e9riences.Les %u00e9changes avec d%u2019autres chercheurs sont essentiels pour %u00e9largir nos perspectives et enrichir nos travaux.J'aime m'acharner sur des probl%u00e8mes complexes, jusqu%u2019%u00e0 trouver des solutions.