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Pendant la même période, le nombre d’étudiants est passé de 63.000 à plus de 82.000, soit une augmentation de 37% (figure 3). 100.000 90.000 80.000 Nombre 70.000 d’étudiants 60.000 universitaires 50.000 40.000 30.000 20.000 10.000 0 1996 2000 2004 2008 2012 Figure 3 : Evolution du nombre d’étudiants dans les universités de la FWB Il en résulte que les universités ont ainsi vu leur dotation par étudiant diminuer de manière quasi continue depuis l’adoption de ce mode de financement (figure 4). 6.800 € 6.600 € 6.400 € Allocation par 6.200 € étudiant 6.000 € 5.800 € 5.600 € 5.400 € 5.200 € 5.000 € 1996 2000 2004 2008 2012 Figure 4 : Evolution de l’allocation par étudiant (à € constants) dans les universités de la FWB Outre les conséquences très négatives en termes de taux d’encadrement des étudiants ainsi que de disponibilité pour les missions de recherche et service à la société, ce mode de financement renforce également la propension des universités à partir à «la chasse à l’étudiant». En effet, dans un système d’enveloppe financière fermée, l’université qui, contrairement aux autres institutions, n’augmente pas son nombre d’étudiants, voit ses moyens de fonctionnement diminuer. Enfin, au sein même de l’enseignement supérieur, les statistiques officielles calculées par 4 l'administration de la FWB montrent que ce définancement des universités s’est révélé être nettement plus important que celui des Hautes Ecoles (figure 5). On peut en effet calculer à partir de l’indicateur Evolution du coût annuel moyen par élève/étudiant à charge de la FWB, à prix constants, que les Hautes Ecoles se sont vues « définancées » (en termes réels) de 1,7% alors que le définancement des universités s’élevait à 16,2% sur la même période de 5 1998 à 2013 . 4 Les Indicateurs de l'Enseignement. Publications de la Fédération Wallonie Bruxelles – 2007 et 2013 5 Note de JP Lambert – recteur honoraire de l’Université Saint-Louis 4

