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40%u2013 FNRS.NEWS 135-OCTOBRE 2025 I N G %u00c9 N I E R I E A %u00c9 R O S PA T I A L E Ghislain Raze Vibrations exp%u00e9rimentalesD%u2019apr%u00e8s l%u2019int%u00e9ress%u00e9, il s%u2019agit d%u2019une histoire classique. Celle d%u2019un petit gar%u00e7on qui a grandi avec un p%u00e8re ing%u00e9nieur, la t%u00eate dans l%u2019espace et les %u00e9toiles. Rien d%u2019%u00e9tonnant donc, selon lui, %u00e0 suivre un cursus d%u2019ing%u00e9nieur en a%u00e9rospatiale %u00e0 l%u2019ULi%u00e8ge.Ce qui est beaucoup moins commun, en revanche, c%u2019est la volont%u00e9 de Ghislain Raze de tout faire %u00e0 la fois. En plus de son master en ing%u00e9nierie a%u00e9rospatiale %u00e0 l%u2019ULi%u00e8ge, le Li%u00e9geois s%u2019est envol%u00e9 pour l%u2019Institut sup%u00e9rieur de l%u2019a%u00e9ronautique et de l%u2019espace de Toulouse, en France, afin d%u2019obtenir non pas un double, mais un triple master. %u00ab%u00a0Toulouse est une ville formidable quand on s%u2019int%u00e9resse %u00e0 l%u2019a%u00e9rospatiale, s%u2019enthousiasme Ghislain Raze. Il y a l%u00e0-bas de nombreuses entreprises et laboratoires d%u00e9di%u00e9s %u00e0 ces questions. La formation en ing%u00e9nieriequi y est dispens%u00e9e est tr%u00e8s large, et elle m%u2019a permis de compl%u00e9ter celle que j%u2019ai suivie %u00e0 Li%u00e8ge, plus sp%u00e9cifique.%u00a0%u00bbUne formation qui lui donne l%u2019opportunit%u00e9 de suivre, en plus de celui en a%u00e9rospatiale, un master d%u2019astrophysique, alors que le futur chercheur n%u2019a pas encore tout %u00e0 fait d%u00e9cid%u00e9 de ce qu%u2019il aimait le plus, le ciel ou ses visiteurs. Mais ce sont finalement ces derniers qui l%u2019emportent, avec l%u2019opportunit%u00e9 de revenir faire une th%u00e8se %u00e0 Li%u00e8ge.%u00ab%u00a0Je me suis int%u00e9ress%u00e9 au contr%u00f4le des vibrations, qui sont desph%u00e9nom%u00e8nes non seulement inconfortables pour les passagers, mais qui peuvent %u00eatre %u00e9galement dangereux, par exemple pour les moteurs, r%u00e9v%u00e8le le chercheur. %u00c0 force de vibrer, ces derniers se fatiguent et peuvent finir par casser.%u00a0%u00bb Ghislain Raze travaille alors sur un syst%u00e8me pi%u00e9zo%u00e9lectrique, qui capte les vibrations pour mieux les dissiper en courant %u00e9lectrique. %u00ab%u00a0Mon but %u00e9tait de concevoir ces circuits, avec une approche digitale%u00a0%u00bb,r%u00e9sume-t-il.Entrer en r%u00e9sonanceSa th%u00e8se en poche, Ghislain Raze d%u00e9cide de changer d%u2019approche. Plut%u00f4t que de chercher %u00e0 att%u00e9nuer les vibrations, il d%u00e9cide de les provoquer. %u00ab%u00a0En faisant vibrer des structures, on peut d%u00e9terminer leurs fr%u00e9quences de r%u00e9sonance, indique-t-il. Cela nous donne beaucoup d%u2019informations sur une structure, un peu comme sa carte d%u2019identit%u00e9.%u00a0%u00bbMalheureusement, les choses sont bien plus compliqu%u00e9es qu%u2019elles n%u2019en ont l%u2019air. Car si chaque objet vibre en th%u00e9orie Les vibrations d%u2019un avion ou d%u2019une fus%u00e9e, en plus d%u2019%u00eatre d%u00e9sagr%u00e9ables,peuvent devenir dangereuses pour certains des composants de l%u2019appareil.Et, malheureusement pour le secteur a%u00e9rospatial, les comprendre et les anticiper peut devenir infiniment complexe. Ghislain Raze, en d%u00e9veloppant de nouveaux mod%u00e8les exp%u00e9rimentaux, esp%u00e8re aider %u00e0 mieux les caract%u00e9riser.%u00a9 Danny Gys