Salvatore Campanella, Maître de recherches FNRS à l'ULB - Université libre de Bruxelles en psychiatrie et spécialiste des addictions, met en garde contre le "binge drinking" :
"Alterner des périodes d'abstinence et des périodes de forte consommation", explique le chercheur qui étudie entre autres les conséquences de l'alcool sur le cerveau des ados, "est beaucoup plus délétère pour le fonctionnement cérébral qu'une consommation légère, quotidienne. On sait aujourd'hui que notre cerveau n'arrive à maturité qu'autour de 25 ans et que consommer de l'alcool peut induire des modifications, des réorganisations cérébrales qui, plus tard dans le temps, dans des circonstances de vie difficiles, pourraient amener ces gens à un état de dépendance".