Une opinion de Marie-Sophie de Clippele, Chargée de recherches FNRS et juriste à l'Université Saint-Louis - Bruxelles.

Défendue cette année, sa thèse de doctorat intitulée « À qui incombe la charge ? La responsabilité partagée du patrimoine culturel, une propriété revisitée » a été primée par le Prix Daniel Coppieters de Gibson 2020, décerné par l'USLB, et le Prix de thèse "Valois - Jeunes chercheuses et chercheurs 2020" décerné par le ministère de la culture français. "J’ai cherché à montrer que non seulement le propriétaire et l’État, mais aussi le collectif - c’est-à-dire les habitants du quartier, ou les amoureux du patrimoine par exemple -, peuvent tous agir et profiter d’une manière ou d’une autre de ce patrimoine. Ainsi, ce "collectif" est pour moi le troisième acteur qui doit être pris en compte quand on étudie la gestion d’un bien patrimonial. Il détient des droits sur ce patrimoine, mais il en est aussi responsable. Il doit donc pouvoir prendre place entre l’État et le propriétaire. J’observe qu’il est d’ailleurs petit à petit intégré dans la jurisprudence, mais aussi dans le nouveau Code du patrimoine wallon, par exemple."

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