

Pour établir un lien juridictionnel extraterritorial, la Cour s’est appuyée sur la notion de « circonstances propres » qu’elle a récemment introduite dans sa jurisprudence, ainsi que celle d’« institution d’une procédure pénale ». Cela étend potentiellement les normes de protection de la Cour européenne des droits de l’homme à des situations où les États signataires mènent des opérations militaires de grande envergure dans un conflit armé, telles que des frappes aériennes, même dans le cadre d’un mandat des Nations Unies. Néanmoins, la Cour n’a pour l’heure pas formulé de théories de juridiction générale et maintient un contrôle très strict, au cas par cas, sur les nouveaux seuils juridictionnels.
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