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💦 Un autotest en papier pour analyser la qualité de l’eau

➡Grégoire Le Brun, Boursier FRIA-FNRS à l’UCLouvain – Université catholique de Louvain et ingénieur en nanotechnologies et biotechnologies, a mis au point un dispositif capable de contrôler la qualité de l’eau en déposant quelques gouttes sur un capteur, selon un fonctionnement proche de celui des tests de grossesse ou des autotests COVID-19. Pour minimiser les coûts écologique et économique de ce capteur, le chercheur a choisi d’utiliser le papier comme matériau de base.

🧪 Le principe de ces autotests est simple : quelques gouttes d’eau sont versées sur le capteur et le résultat s’affiche quelques secondes plus tard grâce à une mesure électro-magnétique. Un gain de temps et d’argent significatif, en regard des tests biologiques classiques.

🔬Si ces autotests peuvent déterminer la qualité biologique de l’eau, en détectant la présence de bactéries et d’agents pathogènes, ils pourraient aussi bien permettre d’évaluer la dureté de l’eau ou sa teneur en pH ou en ions.

💬 « Ces capteurs doivent faciliter l’accès à l’information sur la qualité des eaux pour les populations ou les entreprises installées dans des zones industrialisées, des régions reculées, voire des pays défavorisés, afin de réduire les risques sanitaires associés au cycle de l’eau », précise Grégoire Le Brun. « Cependant, l’information sur la qualité de l’eau est une donnée sensible : il faut donc que l’accès et l’utilisation de ces capteurs soient régulés afin d’éviter toute utilisation détournée et pour garantir un impact positif de la technologie sur la société. C’est pour cela que nous avons inséré ces questions dès le début de nos recherches. »

En attendant d’être commercialisés, les capteurs vont être prochainement testés dans des conditions réelles. Plusieurs organismes (publics et privés, liés notamment à la recherche, à l’environnement ou aux biotechnologies) ont déjà fait part de leur grand intérêt pour ces recherches innovantes.

La Fondation Roi Baudouin vient par ailleurs d’attribuer à Grégoire Le Brun le Prix Ernest du Bois, d’un montant de 20 000 euros, qui soutient les doctorants qui s’intéressent aux enjeux de la disponibilité de l’eau dans le monde.

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