➡️ Même si la mission Artémis est reportée, elle marque la première étape du retour de l’homme sur la Lune, avec cette fois la volonté d’y établir une présence durable.
➡️ Avec Artémis, les Etats-Unis sont à la manoeuvre, mais il y a en tout 6 pays pour ces missions lunaires. Des acteurs privés également, avec une constatation : les règles du jeu sont loin d'être claires. Dans l’ombre, la Belgique œuvre à une meilleure législation.
➡️ En 2015, sous l’administration Obama, "Space act" a été promulgué pour mettre en place un mécanisme qui permet à aux entreprises US de développer des activités qui reviennent à s’approprier certaines ressources sur les corps célestes.
➡️ Pour l'astrophysicienne Yaël Nazé, Maître de recherches FNRS Université de Liège, "Pour participer aux missions Artemis, on est plus ou moins obligés de signer ces accords, Et ces accords consacrent en quelque sorte le principe du ‘premier arrivé premier servi’. Les Américains ayant plus de moyens que les Européens, ils seront les premiers, donc on prendra les miettes !…”
➡️ La Belgique a obtenu la mise en place d’un groupe de travail, au sein du Comité des Nations Unies pour les Utilisations pacifiques de l'Espace extra-atmosphérique (UNCOPUOS), pour traiter ces questions, tenter de combler le vide juridique. Il commencera ses travaux en avril 2023.
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