Dans une étude parue dans la revue Nature Communications, des scientifiques, dont Simon Dellicour, Chercheur qualifié FNRS, Service d'Epidémiologie spatiale, ULB - Université libre de Bruxelles, ont analysé des décennies de données environnementales associées aux infections par le virus de Lassa. Leurs analyses révèlent que la température, les précipitations et la présence de zones de pâturage sont des facteurs clés contribuant à la transmission du virus. Les chercheurs ont projeté que les zones propices à la propagation du virus de Lassa pourraient s'étendre de l'Afrique de l'Ouest à l'Afrique centrale et orientale au cours des prochaines décennies. Avec cette expansion et la croissance démographique africaine attendue, la population humaine vivant dans les zones où le virus devrait - en théorie - pouvoir circuler pourrait augmenter de plus de 600 millions.
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