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Éléments-traces chez les espèces migratrices arrivant en Antarctique en fonction de leur aire de migration

➡ Une équipe de scientifiques brésiliens, chiliens, portugais et belges, avec Krishna Das, Maître de recherches FNRS Université de Liège a travaillé sur les niveaux de dix-huit éléments traces qui ont été évalués en association avec des isotopes stables (δ15N, δ34S, et δ13C) dans les plumes et les œufs de cinq espèces migratrices se reproduisant sur la péninsule Antarctique pour tester les facteurs qui influencent leur exposition aux contaminants.
➡ Les plumes des oiseaux marins migrant vers l'hémisphère nord (skua polaire du Sud) présentent des concentrations (moyenne ± SD, μg. g-1) de Li (1,71 ± 2,08) et de Mg (1169,5 ± 366,8) supérieures d'un ordre de grandeur à celles des migrants du sud, tels que le gerbille des neiges Li (0,01 ± 0,005) et Mg (499,6 ± 111,9).
➡ Les plumes présentaient des concentrations significativement plus élevées pour 11 des 18 métaux mesurés par rapport aux œufs.
➡ Le labbe polaire sud a des concentrations plus élevées de tous les TEs dans les œufs par rapport à la sterne antarctique.
➡ Par conséquent, la présente étude a montré que la migration et l'écologie trophique (δ15N, δ13C, et δ34S) influencent les concentrations de Fe, Mn, Cu, et Se dans les plumes des oiseaux marins de l'Antarctique. Les concentrations de Cu, Mn, Rb, Zn, Pb, Cd, Cr sont plus élevées que celles rapportées précédemment, ce qui peut être dû à l'augmentation des activités humaines locales et mondiales.

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