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Au sommet du Jungfraujoch, l'Université de Liège surveille l'atmosphère depuis 70 ans

➡ Dans les Alpes suisses, sur le toit de l'Europe et sur le toit du bâtiment de la station de recherche érigée sur le piton rocheux du Jungfraujoch, à quasi 3600 mètres d’altitude, le spectromètre infrarouge de l’Université de Liège et un petit détecteur ultraviolet de l’Institut royal d’Aéronomie spatiale de Belgique (basé à Uccle).
➡ Pour y arriver, il faut emprunter le "Chemin de fer de la Jungfrau", la ligne ferroviaire la plus haute d’Europe : sa gare d’arrivée culmine à 3545 mètres d’altitude.
➡ Avec le FNRS, qui est un partenaire de la première heure de la Fondation internationale qui gère la station d’observation de la Jungfraujoch, Emmanuel Mahieu, Maître de recherches FNRS Université de Liège poursuit cette surveillance de l'atmosphère, effectuée depuis plus de 70 ans, les données archivées constituant un véritable livre d’histoire des variations de la chimie atmosphérique de ces dernières décennies.
➡ Emmanuel Mahieu explique : « Notre instrument pointe le Soleil pour ensuite en analyser le spectre. En détaillant la décomposition de sa lumière par spectrométrie, et donc ici surtout dans le domaine de l’infrarouge, cela nous permet d’observer des raies d’absorption. Ces raies sont en quelque sorte des trous dans le spectre solaire qui apparaissent à des longueurs d’ondes très précises, quand le rayonnement de notre étoile est absorbé par certains éléments chimiques, dont des particules qui interviennent dans le réchauffement de la planète. Les raies signent leur présence, leur abondance et leur concentration dans notre atmosphère."

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