Votre navigateur ne supporte pas le javascript Justice internationale pénale : à la rencontre des accusés
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Justice internationale pénale : à la rencontre des accusés

➡ Les multiples juridictions internationales pénales mises en place depuis le procès de Nuremberg (1945-1946), à l’image des tribunaux pénaux ad hoc comme ceux créés pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda (respectivement TPIY et TPIR), ont pour but de juger les crimes les plus graves : les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les génocides.
➡ En 1998 a été instaurée une juridiction permanente à vocation universelle, la Cour pénale internationale de La Haye, qui, en plus des crimes précités, a également connaissance des crimes d’agression. Néanmoins, sa compétence est limitée aux États ayant ratifié son statut, ce qui l’empêche, par exemple, de juger l’acte d’agression commis par la Russie à l’encontre de l’Ukraine et rend plus difficile le jugement des autres crimes commis au cours de cette guerre. La portée du mandat d’arrêt qu’elle vient d’émettre contre Vladimir Poutine restera donc sans doute avant tout symbolique.
➡ Toutes ces juridictions ont fait et continuent de faire l’objet de nombreuses analyses juridiques, anthropologiques ou sociologiques. Ces dernières ont pour la plupart été menées soit via des observations soit via des entretiens auprès des victimes et des professionnels.
➡ Les recherches menées par Damien Scalia, Promoteur PDR F.R.S. - FNRS, Prof. Université libre de Bruxelles et son équipe, ont adopté un autre angle : celui de l’expérience pénale des accusés (qu’ils aient été acquittés ou condamnés).
➡ Elles doivent être lues en supplément des recherches menées auprès des autres protagonistes de cette justice. L’objectif n’est pas de comprendre le passage à l’acte criminel, mais le fonctionnement des institutions qui ont été mises en place pour y répondre.
➡ 12 années d’une recherche qui repose sur un matériau unique : aucun journaliste ou chercheur n’a pu avoir accès à toutes ces personnes.
➡ Des résultats étonnants qui questionnent la raison d’être de cette forme de justice hors normes.
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