➡️ L’installation d’hommes originaires de pays économiquement développés dans des pays en voie de développement suscite de plus en plus l’intérêt des chercheurs en sciences sociales.
➡️ Ce phénomène a été étudié ces dernières années au prisme de plusieurs outils conceptuels tels que le « tourisme sexuel », l’« expatriation » et les « mariages internationaux ».
➡️ Pourtant, la lentille analytique du transnationalisme, qui se focalise sur les pratiques et les relations multiples qui transcendent les frontières des États-nations, est rarement mobilisée pour appréhender les expériences familiales de ces individus.
➡️ Comment entretiennent-ils depuis leur nouveau pays d’installation des liens avec leur famille restée dans leur pays d’origine ?
➡️ Dans cet article publié dans "Migrations Société" sur cairn.info, Asuncion Fresnoza-Flot, Chercheuse qualifiée FNRS Université Libre de Bruxelles, traite ces questions au travers d’une étude de cas portant sur des hommes belges résidant en Thaïlande, pour la plupart en couple avec une ou un partenaire thaïlandais. Certains de ces hommes ont encore des membres de leur famille en Belgique. En dépit de l’installation d’un nombre croissant d’hommes belges en Thaïlande au cours des dernières années, peu de monographies leur ont été consacrées jusqu’à présent contrairement à d’autres hommes originaires comme eux de pays économiquement développés. En 2019, on dénombrait environ 6 000 Belges inscrits à l’Ambassade de Belgique à Bangkok, la plupart résidant dans les régions Centre, Est, Nord-Est et Sud du pays. Parmi ces hommes, beaucoup sont des retraités, des expatriés ou des travailleurs indépendants.

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