Une équipe de l’Institut de neurosciences et de l’Institut de Duve de l’UCLouvain ouvre des perspectives pour un diagnostic plus fiable et de possibles nouveaux traitements.
- Aujourd’hui, on distingue la maladie d’Alzheimer des autres maladies neuro-dégénératives impliquant la protéine tau sur base des symptômes mais ce diagnostic n’est pas totalement fiable. Seule l’autopsie permet de confirmer avec certitude de quelle maladie il s’agit.
- Des chercheurs de l’Institut de neuroscience et de l’Institut de Duve de l’UCLouvain, dont Axelle Vanparys, Aspirante FNRS, Manuel Johanns, Chargé de recherches FNRS, Mark Rider, Promoteur PDR FNRS et Bernard Hanseeuw, Promoteur WELBIO, ont exploré une nouvelle piste : ils ont comparé la protéine tau agrégée (au centre des préoccupations depuis 30 ans) et la même protéine soluble, qui pourrait être caractérisée du vivant des patients par une ponction lombaire (réalisable dès aujourd’hui) ou une prise de sang (dans le futur).
- Ils ont pour cela utilisé un outil puissant, la spectrométrie de masse, capable de caractériser les protéines.
- Ils ont découvert que ce sont les modifications de la protéine, une fois qu’elle est produite, qui pourraient être la clé de l’évolution vers une maladie neuro-dégénérative ou une autre.
Cette recherche est notamment soutenue par le FNRS et le WEL Research Institute (WELBIO).
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