Votre navigateur ne supporte pas le javascript Contrôle d'accès, valeurs de l'information et sélection : facteurs déterminants dans la médiatisation des crimes de haine
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Contrôle d'accès, valeurs de l'information et sélection : facteurs déterminants dans la médiatisation des crimes de haine

➡ Cette étude, publiée dans "Journalism Studies", et co-réalisée par Laura Jacobs, Chargée de recherches FNRS ULB - Université libre de Bruxelles, aborde la question de savoir ce qui rend les crimes de haine dignes d'intérêt pour les médias et quels sont les facteurs qui favorisent la couverture médiatique de ces incidents.
➡ En s'appuyant sur la théorie de la valeur journalistique, les auteurs ont identifié des critères (proximité culturelle, conflit) qui expliquent pourquoi certains crimes de haine font la une des journaux et d'autres non.
➡ Ils ont utilisé un ensemble de données sur les crimes de haine enregistrés par la police aux Pays-Bas en 2017 (N = 3379). Il s'agit de l'ensemble des crimes de haine signalés par la police dans tout le pays.
➡ Cela leur a permis de démêler la dynamique du processus de sélection des nouvelles et d'identifier les biais.
➡ Les chercheurs ont constaté que le groupe cible et le type de crime de haine influent sur l'intérêt de l'information : les crimes de haine dont les victimes sont ciblées pour des motifs religieux (islamophobie, antisémitisme) sont plus susceptibles d'être couverts ; les crimes de haine fondés sur l'orientation sexuelle, le sexe et l'appartenance ethnique sont moins susceptibles de passer les barrières. Les crimes de haine de nature plus conflictuelle (c'est-à-dire les crimes de haine violents, le vandalisme) sont également plus susceptibles d'être couverts. Ces effets de sélection ont probablement des répercussions importantes sur la sensibilisation du public et les réactions politiques.

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