➡ Les propositions pour atteindre l’objectif de zéro émission de carbone d’ici 2050 incluent l’augmentation de la production d’hydrogène par électrolyse. Mais le faire de manière durable nécessite des terres et de l’eau dédiées à cet effet, des ressources que l’Europe de l’Ouest n’a pas en suffisance.
➡ Si la Belgique devait miser sur l’hydrogène pour atteindre l’objectif de zéro émission de gaz à effet de serre d’ici 2050, elle serait contrainte de l’importer.
➡ C’est ce qu'il ressort d’une étude récemment publiée dans Nature Communications, une étude menée par des chercheurs de Carnegie, de l’UCLouvain, de l’ULB et de l’ETH Zurich, avec, notamment Alessandro Parente, Promoteur PDR FNRS, Prof. ULB - Université libre de Bruxelles et Francesco Contino, Promoteur PDR FNRS, Prof. Université catholique de Louvain.
➡ Les scientifiques se sont interrogés sur la possibilité qu’a chaque pays du monde de subvenir à sa demande projetée d’hydrogène en 2050, en vue d’un usage intensif dans l’industrie et le transport.
➡ Une méthode de production de l’hydrogène est l’électrolyse. Elle consiste à diviser l’eau en oxygène et hydrogène. Ce processus peut être alimenté par des combustibles fossiles ou par des sources d’énergie renouvelables, comme l’énergie éolienne et solaire, qui nécessitent de l’espace pour être déployées.
➡ S’il est possible, d’un point de vue global, de répondre à la future demande par de l’hydrogène durable, moins de la moitié de la demande projetée pour 2050 en hydrogène carburant pourrait être à la fois produit et utilisé localement à l’aide de l’énergie éolienne ou solaire, en raison de la pénurie de terres ou d’eau.
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➕ Lire la publication dans Nature Communications : https://www.nature.com/articles/s41467-023-41107-x