Cela faisait 16 ans que cela n'était plus arrivé : le train de nuit a fait son grand retour en Belgique, après un trajet de 14h23 sur les rails européens.
Frédéric Dobruszkes, Chercheur qualifié FNRS à l'IGEAT, l'Institut de gestion de l'environnement et d'aménagement du territoire de l'ULB - Université libre de Bruxelles, estime qu'un essor du train de nuit est probable, mais qu'un changement des mentalités n'est pas suffisant :
"Pas tant qu’il y aura des offres aériennes très bon marché. Le profil des usagers des compagnies low-cost en témoigne : ce sont des gens souvent plus éduqués que la moyenne, aux revenus confortables – l’idée que les compagnies aériennes à bas prix profitent aux pauvres est donc assez erronée. Or, ils sont justement censés être plus informés de la situation écologique. L’écart entre la conscience des problèmes environnementaux et l’évolution des pratiques reste abyssal. Un vrai changement passera selon moi par une régulation du marché, au détriment de la libre concurrence."
"Pas tant qu’il y aura des offres aériennes très bon marché. Le profil des usagers des compagnies low-cost en témoigne : ce sont des gens souvent plus éduqués que la moyenne, aux revenus confortables – l’idée que les compagnies aériennes à bas prix profitent aux pauvres est donc assez erronée. Or, ils sont justement censés être plus informés de la situation écologique. L’écart entre la conscience des problèmes environnementaux et l’évolution des pratiques reste abyssal. Un vrai changement passera selon moi par une régulation du marché, au détriment de la libre concurrence."
