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L'actualité chercheurs

Bâtir des cités résilientes grâce à l’archéologie

➡ Le projet OsTIUM, vise à comprendre comment la ville antique d’Ostie, à l'embouchure du Tibre et le long de la mer, le port où passaient toutes les marchandises entrantes à Rome, a pu exister durant plus d’un millénaire dans un environnement hostile.
➡ Ce site archéologique d'Ostie est l'un des plus célèbres du monde romain, en raison de son état de conservation exceptionnel et de son extension considérable, avec plus de 34 hectares de superficie fouillée.
➡ La ville antique s’étendait sur plus de 100 ha. C’est la seule ville romaine dont on connaît presque entièrement le plan, avec son système de rues, ses édifices publics, religieux, commerciaux et résidentiels et ses deux bassins portuaires, considérés comme le plus grand port de l'Antiquité.
➡ Comment l’archéologie peut-elle aider notre société à devenir plus résiliente face aux bouleversements contemporains ? C’est le sens d’OsTIUM, grand projet de fouilles archéologiques porté par l’Université Catholique de Louvain et l'Université de Namur. ➡ OsTIUM vise à comprendre, à travers l'étude de la ville antique d'Ostie, comment, avec quels moyens et dans quel but l'humanité a transformé son espace urbain pour l'adapter à ses besoins aux ressources disponibles et aux contingences historiques. Et Ostie est le terrain de recherche idéal.
➡ Ce projet est financé par le FNRS.

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L’événement et sa tradition: Sur le sens de la discontinuité chez Walter Benjamin et Jacques Rancière

➡ Parfois déconsidérée, au cours du XXe siècle, parce que pensée comme la simple écume de processus historiques et sociaux plus profonds, la notion d’événement semble avoir, depuis, bénéficié d’un évident retour en grâce au sein des sciences humaines et sociales – en histoire et en philosophie au premier chef, mais aussi en sociologie, en anthropologie, en linguistique ou en psychanalyse.
➡ La référence à l’événement, très utilisée aujourd’hui, donne cependant lieu à des investissements multiples, suppose différentes manières d’articuler le temps et l’histoire, met en jeu des conceptions non équivalentes de la subjectivité, et sous-tend des compréhensions de la rationalité très diverses.
➡ Mobilisant tour à tour les analyses de Fernand Braudel et de Reinhart Koselleck, de Jacques Rancière et de Michel Foucault, d’Henri Bergson et de Gilles Deleuze, de Walter Benjamin et d’Hannah Arendt, de Sigmund Freud et de Claude Lévi-Strauss, les essais qui composent ce volume explorent la cartographie complexe et variée des questionnements que la notion contribue à faire émerger et à nourrir.
➡ Sébastien Laoureux, Promoteur PDR FNRS, Prof. à l'Université de Namur participe à l'ouvrage "Penser l'évènement" paru chez CNRS Editions, en signant l'article "L'évènement et sa tradition : Sur le sens de la discontinuité chez Walter Benjamin et Jacques Rancière".

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Lasing, géométrie quantique et cohérence dans les bandes plates non hermitiennes

➡ Dans cette nouvelle étude qui vient d'être publiée, deux chercheurs de l'ULB - Université libre de Bruxelles, dont Nathan Goldman, Maître de recherches FNRS, montrent que le lasing dans des réseaux de bandes plates peut être stabilisé au moyen des propriétés géométriques des états de Bloch, dans des contextes où la dispersion de la particule unique est plate à la fois dans ses parties réelles et imaginaires.
➡ Les chercheurs illustrent une méthode de projection générale et calculent les excitations collectives, qui présentent un comportement diffusif régi par la géométrie quantique à travers un coefficient particulier impliquant gain, pertes et interactions.
➡ Ils montrent analytiquement que la dynamique de phase présente une annulation surprenante de la non-linéarité de Kardar-Parisi-Zhang à l'ordre principal.
➡ En raison de la pertinence de l'universalité de Kardar-Parisi-Zhang dans les géométries unidimensionnelles, les scientifiques ont concentré leur étude sur la chaîne de diamants et ont confirmé ces résultats par des simulations numériques complètes.

➕ Lire la publication : https://arxiv.org/abs/2308.08418


Couplage électrométabolique cérébral dans les états de conscience normaux et désordonnés

➡ Une équipe internationale de scientifiques, dont des chercheuses et chercheurs de l'Université de Liège, avec notamment Marie Vitello, Boursière FNRS, Olivia Gosseries, Chercheuse Qualifiée FNRS, Aurore Thibaut, Chercheuse qualifiée FNRS, Arianna Sala, Chargée de recherches FNRS et Steven Laureys, Directeur de recherches FNRS publie les résultats de ses recherches dans la revue Cell Reports.
➡ Cette dernière étude sur les fonctions cérébrales après le coma montre le lien entre la consommation d'énergie neuronale et les ondes cérébrales électriques dans la récupération de la conscience.

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Contrôle d'accès, valeurs de l'information et sélection : facteurs déterminants dans la médiatisation des crimes de haine

➡ Cette étude, publiée dans "Journalism Studies", et co-réalisée par Laura Jacobs, Chargée de recherches FNRS ULB - Université libre de Bruxelles, aborde la question de savoir ce qui rend les crimes de haine dignes d'intérêt pour les médias et quels sont les facteurs qui favorisent la couverture médiatique de ces incidents.
➡ En s'appuyant sur la théorie de la valeur journalistique, les auteurs ont identifié des critères (proximité culturelle, conflit) qui expliquent pourquoi certains crimes de haine font la une des journaux et d'autres non.
➡ Ils ont utilisé un ensemble de données sur les crimes de haine enregistrés par la police aux Pays-Bas en 2017 (N = 3379). Il s'agit de l'ensemble des crimes de haine signalés par la police dans tout le pays.
➡ Cela leur a permis de démêler la dynamique du processus de sélection des nouvelles et d'identifier les biais.
➡ Les chercheurs ont constaté que le groupe cible et le type de crime de haine influent sur l'intérêt de l'information : les crimes de haine dont les victimes sont ciblées pour des motifs religieux (islamophobie, antisémitisme) sont plus susceptibles d'être couverts ; les crimes de haine fondés sur l'orientation sexuelle, le sexe et l'appartenance ethnique sont moins susceptibles de passer les barrières. Les crimes de haine de nature plus conflictuelle (c'est-à-dire les crimes de haine violents, le vandalisme) sont également plus susceptibles d'être couverts. Ces effets de sélection ont probablement des répercussions importantes sur la sensibilisation du public et les réactions politiques.

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