L'île de 364.000 habitants a actuellement effectué 10 000 tests, soit beaucoup moins que ce que d’autres pays ont fait. Mais proportionnellement au nombre d’habitants, elle se classe au premier rang mondial.
Les premiers résultats révèlent que la moitié des cas testés positifs au COVID-19 sont "asymptomatiques", c’est-à-dire qu’ils sont susceptibles de transmettre la maladie, mais qu’ils n’en développent pas les symptômes.
Marius Gilbert, Maître de recherches #FNRS à l' ULB - Université libre de Bruxelles estime cette étude islandaise encourageante :
" Elle nous éclaire surtout sur le fait qu’une bonne partie de la population a déjà fait l’infection. Par ailleurs, si nous tenons compte de ces 50% de population invisible et asymptomatique et que nous les ajoutons au nombre de cas confirmés, le taux de décès passe à 1000 décès/500.000. On serait à 0,5 % de taux de décès. Le taux de mortalité due au COVID-19 serait plus faible que celui imaginé au départ."
" Elle nous éclaire surtout sur le fait qu’une bonne partie de la population a déjà fait l’infection. Par ailleurs, si nous tenons compte de ces 50% de population invisible et asymptomatique et que nous les ajoutons au nombre de cas confirmés, le taux de décès passe à 1000 décès/500.000. On serait à 0,5 % de taux de décès. Le taux de mortalité due au COVID-19 serait plus faible que celui imaginé au départ."
