Simon Dellicour, Chargé de recherches FNRS à l' ULB - Université libre de Bruxelles dénonçait encore hier soir dans le JT de Bel RTL le manque de transparence vis-à-vis des données épidémiologiques communiquées par Sciensano :
"C'est un problème majeur car chaque jour on perd un énorme potentiel analytique quand à l'analyse épidémiologique de cette épidémie. En bref, on sous-exploite le potentiel de la communauté scientifique belge en termes d'analyses de données, ce qui est un manque à gagner considérable dans le contexte de la lutte contre cette épidémie."
Jusqu'à présent, les données communiquées n'étaient pas exploitables correctement.
"C'est un problème majeur car chaque jour on perd un énorme potentiel analytique quand à l'analyse épidémiologique de cette épidémie. En bref, on sous-exploite le potentiel de la communauté scientifique belge en termes d'analyses de données, ce qui est un manque à gagner considérable dans le contexte de la lutte contre cette épidémie."
Jusqu'à présent, les données communiquées n'étaient pas exploitables correctement.
En réaction à cette revendication largement partagée par la communauté scientifique belge, Sciensano a décidé de fournir librement aux scientifiques et aux médias les données en "open data" : des fichiers ouverts, accessibles de façon transparente et qu'il est possible de retravailler.
