Une équipe de chercheurs dirigée par Cédric Blanpain, investigateur WELBIO-FRFS et directeur du laboratoire des cellules souches et du cancer de l’ULB - Université libre de Bruxelles, a identifié les mécanismes par lesquels la communication entre les cellules contrôle l’identité des cellules souches de la glande mammaire et de la prostate.
Ils ont montré que l’activation de la multipotence (la capacité de donner naissance à plus d’un type cellulaire) des cellules souches menait à la formation d’une population cellulaire hybride qui accompagne la régénération de différents tissus.
Alessia Centonze, Boursière FRIA-FNRS à l'ULB - Université libre de Bruxelles et première auteure de l'étude, a développé, avec ses collègues, une nouvelle approche génétique qui permet de marquer spécifiquement les cellules basales avec un marqueur fluorescent, de tuer les cellules luminales et d’évaluer le sort des cellules souches basales au cours du temps.
"Etant donné que la multipotence est associée à la formation du cancer du sein et de la prostate, l’identification des molécules qui contrôlent la multipotence des cellules souches va on l’espère servir à inhiber la formation des cancers", commente Cédric Blanpain, dernier auteur de cette étude.
Plus d'infos sur nature.com...
