Votre navigateur ne supporte pas le javascript L'actualité chercheurs
DONS | |

L'actualité chercheurs

Des recherches financées par le FNRS à différentes reprises.

𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐥’𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐕𝐑𝐀𝐈 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞𝐬𝐨𝐥 ! Celui qui a inspiré Hergé se nomme Auguste Piccard, et il partage avec son personnage un véritable amour pour la stratosphère. La ressemblance physique est frappante, sauf pour la taille. Auguste Piccard était vraiment très grand. Hergé expliquait d’ailleurs qu’il avait fait de Tournesol « un mini Piccard »afin qu’il rentre dans les cases » !

Voici son histoire.

Physicien suisse, il enseigne à l'École polytechnique fédérale, puis à l'université de Bruxelles. Il est très connu pour ses explorations, qui ont frappé le public : il est à la fois celui qui est allé le plus haut et celui qui a plongé le plus bas. Il effectue en effet, le premier, plusieurs ascensions dans une cabine métallique étanche et atteint, en 1931, l'altitude de 15 781 m, puis celle de 16 201 m en 1932 !
Et après avoir été l'« homme le plus haut » du monde, il devient l'« homme le plus bas » en inventant le bathyscaphe, premier véhicule d'exploration des fonds sous-marins ! Pionnier de génie, ses exploits et découvertes peuplent nos documents, et de nombreuses photos aussi amusantes qu’émouvantes sont disponibles sur Gallica BnF https://c.bnf.fr/Rb8 

Pour écouter sa voix : https://c.bnf.fr/Rcb 


Au sommet du Jungfraujoch, l'Université de Liège surveille l'atmosphère depuis 70 ans

➡ Dans les Alpes suisses, sur le toit de l'Europe et sur le toit du bâtiment de la station de recherche érigée sur le piton rocheux du Jungfraujoch, à quasi 3600 mètres d’altitude, le spectromètre infrarouge de l’Université de Liège et un petit détecteur ultraviolet de l’Institut royal d’Aéronomie spatiale de Belgique (basé à Uccle).
➡ Pour y arriver, il faut emprunter le "Chemin de fer de la Jungfrau", la ligne ferroviaire la plus haute d’Europe : sa gare d’arrivée culmine à 3545 mètres d’altitude.
➡ Avec le FNRS, qui est un partenaire de la première heure de la Fondation internationale qui gère la station d’observation de la Jungfraujoch, Emmanuel Mahieu, Maître de recherches FNRS Université de Liège poursuit cette surveillance de l'atmosphère, effectuée depuis plus de 70 ans, les données archivées constituant un véritable livre d’histoire des variations de la chimie atmosphérique de ces dernières décennies.
➡ Emmanuel Mahieu explique : « Notre instrument pointe le Soleil pour ensuite en analyser le spectre. En détaillant la décomposition de sa lumière par spectrométrie, et donc ici surtout dans le domaine de l’infrarouge, cela nous permet d’observer des raies d’absorption. Ces raies sont en quelque sorte des trous dans le spectre solaire qui apparaissent à des longueurs d’ondes très précises, quand le rayonnement de notre étoile est absorbé par certains éléments chimiques, dont des particules qui interviennent dans le réchauffement de la planète. Les raies signent leur présence, leur abondance et leur concentration dans notre atmosphère."

Tout l'article dans DailyScience...


Le cerveau humain dans l'espace

➡ Comment le cerveau humain peut-il s'adapter à l'apesanteur lors d'un séjour dans l'espace ?
➡ Quelles sont les modifications au retour sur terre ?
➡ Des scientifiques de l'Université d'Anvers et de l'Université de Liège ont étudié la question.
➡ Athena Demertzi, Chercheuse qualifiée FNRS Université de Liège explique qu'une meilleure compréhension de cette adaptation et de ces changements permettra de planifier des missions plus longues dans l'espace, par exemple sur Mars.

Revoir la séquence du RTL Info Bienvenue...


Le "tu" dès l’entretien d’embauche est-il plus efficace pour recruter ?

➡ En France, une récente étude de la plateforme de recrutement Indeed confirme que le tutoiement a doublé ces deux dernières années et se retrouve dans plus de trois annonces sur 100.
➡ La tendance serait plus fréquente dans les métiers du marketing, les médias, et le domaine de la communication.
➡ Le "tu" qui plaît aux jeunes et déplaît aux plus âgés ?
➡ Bernard Fusulier, Directeur de recherches FNRS, Professeur de sociologie du travail à l’UCLouvain explique : "J’ai vu en effet des études en France qui tendaient à dire que l’usage du tutoiement dans les offres d’emploi pouvait être dissuasif pour des générations plus âgées. "
➡ Une question pertinente dans l’optique de relever le taux d’emploi des plus de 55 ans. Mais Bernard Fusulier tempère l’importance du "tu". "Il faut aussi reconnaître quand même que notre marché de l’emploi est composé très majoritairement de personnes post-soixante-huitardes, donc qui ont déjà été socialisées et éduquées dans une société où les rapports sont plus interindividuels. Peut-être qu’à la marge, ça peut dissuader des demandeurs d’emploi âgés, mais je n’ai pas l’impression que ce soit vraiment une tendance lourde."

Plus d'infos...


La construction de la mémoire familiale par l'engagement militant : Le cas des parents de disparus en Espagne

➡ Depuis le début des années 2000, l'Espagne connaît une mobilisation des victimes des violences de la période franquiste.
➡ A travers l'article qu'il signe dans Memory Studies, Sélim Smaoui, Chargé de recherches FNRS UCLouvain – Université catholique de Louvain soutient que la "mémoire de la répression franquiste" est produite et construite par la dynamique de la mobilisation.
➡ Pour le démontrer, il analyse le processus qui a conduit les citoyens espagnols à s'engager dans la défense de la mémoire des victimes du franquisme, avec un accent particulier sur l'engagement des parents des "disparus".
➡ Alors que l'on pourrait supposer que ces acteurs étaient porteurs d'une mémoire familiale préexistante, qu'ils se contentaient de diffuser dans l'espace public à l'occasion de leur engagement, Sélim Smaoui soutient tout le contraire : ce sont les expériences vécues pendant le temps spécifique de la mobilisation (interactions sociales, socialisations d'experts, activités mémorielles) qui ont forgé leur statut de parents de disparus tout en reconfigurant profondément leur mémoire familiale.

En savoir plus...