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L'actualité chercheurs

Les cours d’eau et rivières de la Cordillère des Andes points chauds des émissions de gaz à effet de serre

➡ Des chercheurs de l’Université de Liège, dont Alberto Borges, Directeur de recherches FNRS, viennent de mener une nouvelle étude scientifique.
➡ Elle montre que les cours d'eau des montagnes andines contribuent à hauteur de 35 % et 72 % aux émissions fluviales de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4) à l'échelle du bassin de l'Amazone, le plus grand fleuve de la planète.
➡ Les rivières et les fleuves contribuent de manière substantielle aux émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4).
➡ Le fleuve Amazone, le plus grand de la planète, joue un rôle important dans les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'origine fluviale.
➡ Alberto Borges explique : «Il s'agit du plus grand fleuve de la planète en termes de débit d'eau douce. On parle d’un débit de 6 600 kilomètres cubes d’eau par an. C’est aussi le plus grand bassin hydrographique avec 6 300 000 km2 de superficie, ce qui est comparable à la taille des États-Unis qui est de 9 834 000 km². Par ailleurs, le fleuve Amazone draine la plus grande forêt tropicale de la planète, ce qui fournit aux rivières de grandes quantités de carbone organique transformé par les microbes en CO2 et CH4, puis émis par les eaux de surface dans l'atmosphère. »
➡ Cette étude fait l’objet d’une publication dans la revue Communications Earth & Environment.

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Comment expliquer les échouages de dauphins communs ?

➡ Le week-end dernier, on a compté près de 200 échouages de dauphins communs, une espèce protégée, sur les côtes françaises de l'Atlantique, des Landes au sud de la Bretagne.
➡ Les autopsies sont en cours, mais on a déjà constaté que lorsqu'ils s'échouent sur les plages, les cétacés sont déjà morts : ils ont été pris dans des filets de pêche puis relâchés à l'eau.
➡ Comment expliquer le phénomène ?
➡ Eléments de réponse dans le 6/8 de VivaCité - RTBF avec Krishna Das, Maître de recherches FNRS au laboratoire d'Océanologie Université de Liège à partir de 1h49' : https://auvio.rtbf.be/emission/le-6-8-8801


Découverte d’une fonction inattendue de cellules immunitaires sanguines : leur capacité à proliférer !

➡ La capacité d’une cellule à se diviser, à proliférer, est essentielle à la vie et donne lieu à la formation d’organismes complexes au départ d’une seule cellule.
➡ Elle permet aussi le remplacement de cellules usagées à partir d’un nombre restreint de cellules « souches » qui prolifèrent et se spécialisent ensuite.
➡ Dans le cancer, par contre, la prolifération cellulaire n’est plus contrôlée et devient chaotique.
➡ Des chercheurs du GIGA de l’Université de Liège, dont Domien Vanneste, Aspirant FNRS ULiège, Margot Meunier, Boursière FRIA ULiège, Coraline Radermecker, Chargée de recherches FNRS ULiège, Fabrice Bureau, Promoteur PDR FNRS ULiège, Thomas Marichal, lauréat du Baillet Latour Biomedical Award 2022, Promoteur Welbio WELRI, Promoteur PDR FNRS, Prof. Université de Liège, ont découvert que, chez un individu en bonne santé, des cellules immunitaires sanguines, les monocytes, étaient également dotées de cette capacité à proliférer, et ce afin de remplacer les macrophages des tissus, des acteurs essentiels au bon fonctionnement de notre organisme.
➡ « C’est une découverte fondamentale majeure, qui change notre conception de l’implication de la prolifération cellulaire dans la constitution et le maintien de notre système immunitaire. (...) Notre découverte suggère par ailleurs que l’information qu’on peut tirer d’une énumération des monocytes sanguins, classiquement effectuée lors d’une prise de sang, ne refléterait que peu ce qui se passe au niveau des tissus, lors d’infection ou d’inflammation par exemple, dans la mesure où les monocytes peuvent proliférer lorsqu’ils entrent dans les tissus. (...) Heureusement, cette prolifération est extrêmement bien contrôlée et ne mène pas à un processus tumoral. Elle n’a qu’un seul but : permettre, le plus efficacement possible, le remplacement de cellules immunitaires qui peuplent nos tissus : les macrophages. » explique Thomas Marichal, directeur de l’étude.
➡ Cette découverte, financée par le WEL Research Institute (WELRI – Welbio) et par le Conseil Européen de la Recherche a été rendue possible grâce au développement de nouveaux outils et à l’utilisation de technologies innovantes : "Cela a nécessité, notamment, l’utilisation d’équipements de pointe récemment acquis à l’Institut GIGA, la génération de données génomiques complexes et des analyses bio-informatiques très poussées" explique Domien Vanneste

➡ Cette étude est publiée dans Nature Immunology.
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Des bourgeons gustatifs se forment dans l’oesophage

➡ Dans une étude publiée dans le journal Science Advances, Alizée Vercauteren Drubbel, Collaboratrice scientifique FNRS ULB et Benjamin Beck, Chercheur qualifié FNRS Promoteur Télévie ULB, décrivent de nouveaux mécanismes impliqués dans la formation des bourgeons gustatifs, les structures responsables de la détection du goût.
➡ L’observation la plus frappante de cette étude est que des bourgeons gustatifs se forment dans l’oesophage. “C’était assez inattendu de voir des bourgeons gustatifs dans l’œsophage et il nous a même fallu un peu de temps pour comprendre qu’il s’agissait bien de cela,” souligne Alizée Vercauteren Drubbel, la première autrice de cette étude.
➡ De façon plus large, ce travail révèle les mécanismes modulant la formation des structures responsables de la détection du goût dans la langue et l’œsophage, à l’échelle de la cellule unique.
➡ “Il y a encore beaucoup de chose à comprendre sur les bourgeons gustatifs, en particulier sur la façon dont ces structures se renouvellent à partir de cellules souches. Ceci est vraiment important car certaines maladies ou certains traitements comme des chimiothérapies touchent les bourgeons gustatifs et entrainent une perte de goût. Ces altérations du goût sont parfois très mal vécues par les patients. Nos travaux pourraient contribuer à trouver des moyens de limiter ces effets secondaires à l’avenir » commente Benjamin Beck, le dernier auteur de cette étude.
➡ Cette équipe est notamment soutenue par le FNRS, WELBIO et le Télévie

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Trip sous psychédéliques : la promesse thérapeutique

➡ LSD, MDMA, champignons hallucinogènes: les substances psychédéliques vivent une renaissance et font l’objet de nouvelles recherches.
➡ Ces substances provoquent des hallucinations et des trips introspectifs dont on est en train de mesurer les effets thérapeutiques pour certains troubles psychiatriques.
➡ A quoi ressemblerait un trip assisté par des psys ?
➡ Laetitia Vanderijst, Aspirante FNRS ULB - Université libre de Bruxelles, chargée de mettre en place la première étude clinique belge sur les thérapies assistées par psychédéliques explique : «Il y a trois étapes, la préparation, la prise et l’intégration. La préparation permet de tisser un lien avec les thérapeutes qui accompagnent la prise des substances psychédéliques pour favoriser la confiance. C’est aussi l’occasion pour le patient de poser une intention sur ce qu’il souhaite travailler et retirer de l’expérience. Et pour les thérapeutes de donner des outils de respiration et de pleine conscience pour éviter les éventuelles montées d’anxiété qui peuvent survenir pendant le trip."

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