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L'actualité chercheurs

Les lichens, agents de biosurveillance de la qualité de l'air

➡ Savantes symbioses entre un champignon et une algue, les lichens parsèment les troncs de taches colorées. Les espèces présentes et leur abondance donnent des indications sur la qualité de l’air.
➡ Il existe plus de 20 000 espèces de lichens à travers le monde. Ils ont la particularité d'être formés de deux organismes : un champignon hétérotrophe et une algue ou une cyanobactérie autotrophe.
➡ Hugo Counoy, Boursier FRIA UCLouvain – Université catholique de Louvain, et son promoteur font appel aux citoyens de toute la Wallonie pour recenser les lichens dans leur environnement, afin d'enrichir la base de données du projet LICHENS GO, un programme de sciences participatives visant à cartographier la qualité de l’air avec une bonne résolution spatiale.
➡ Les lichens sont très sensibles à la pollution atmosphérique. C'est pour cela qu'ils sont considérés comme des bio-indicateurs de choix de la pollution atmosphérique.
➡ « Tous les lichens ne sont pas affectés de la même manière par la pollution : un même polluant peut être néfaste pour une espèce et bénéfique pour une autre. En étudiant la diversité et l’abondance des lichens qui se développent sur les arbres, il est possible d’évaluer la qualité de l’air sans recourir à des capteurs chimiques ou physiques. Du fait de leur croissance lente, les lichens intègrent la pollution sur plusieurs années, faisant d’eux de bons témoins de la qualité de l’air. » explique Hugo Counoy.

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➕ Le projet LICHENS GO : https://lichensgo.eu/


Interactions plantes-insectes dans la flore fossile sélandienne (paléocène précoce) de Gelinden (Limbourg) et leur signification pour les écosystèmes après l'extinction massive du Crétacé et du Paléogène

➡ Des chercheurs de l'Université de Liège dont Raphaël Zambon, Boursier FRIA, viennent de publier dans la revue Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology les résultats de l'étude qu'ils ont menée.
➡ Cette étude vise à quantifier l'intensité et la diversité des associations plantes-insectes observées dans l'assemblage fossile de Gelinden, Limbourg, Belgique.
➡ Le site présente une riche collection de restes végétaux bien conservés, principalement des feuilles, provenant d'une forêt tempérée européenne du Paléocène.
➡ Les 780 spécimens présentés ont été scannés à l'aide de systèmes de morphotypage standardisés afin de détecter toute trace de dommage. Ces données brutes ont ensuite été utilisées pour quantifier l'intensité et la diversité des interactions dans la flore de Gelinden.
➡ Ce matériel a montré une richesse impressionnante d'interactions, contrastant avec les sites nord-américains couvrant la période qui a suivi l'extinction du Crétacé-Paléogène.
➡ Les hôtes et les types d'interactions observés à Gelinden sont deux à trois fois plus abondants que dans la plupart des flores américaines, en nombre brut et en surface foliaire affectée.
➡ Cette constatation est cohérente avec ce qui a été observé dans les quelques autres études menées en Europe, en Amérique du Sud et en Antarctique, ce qui indique que l'extinction a eu des effets plus régionaux que ce que l'on supposait auparavant en se basant sur les résultats américains.
➡ Cette plus grande richesse implique que ces sites ont été moins affectés ou se sont rétablis plus rapidement de l'extinction du Crétacé/Paléogène, remettant en question son impact global, au moins sur les niveaux inférieurs du réseau trophique.

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Demain, tous en voiture électrique ?

➡ Du côté des usagers, la méfiance reste grande vis-à-vis de l’électro-mobilité. ➡ Alors que l’on filait tout droit vers la fin des moteurs thermiques en 2035, l’Allemagne a tiré le frein à main, poussée dans le dos par les constructeurs.
➡ Cet épisode du Tournant sur La Première - RTBF pose toute une série de questions concrètes :
🔹 La voiture électrique est-elle vraiment plus écologique ?
🔹 Aura-t-on assez d’électricité si tout le parc devient électrique ?
🔹 Quid des carburants de synthèse, une alternative crédible à l’électrification ?
🔹 Quel avenir pour les garagistes ?
➡ Plusieurs invités pour répondre à ces questions, dont Francesco Contino, Promoteur PDR FNRS, Prof. à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain.

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Cancer: Découverte d’une protéine contrôlant la résistance à la chimiothérapie

➡️ Malgré le développement récent de nouvelles thérapies ciblées, les chimiothérapies restent le traitement le plus utilisé pour traiter les patients souffrant de cancers à des stades avancés.
➡️ La résistance à la chimiothérapie est l’une des principales causes d’échec des traitements et du décès des patients souffrant de cancers. Il a été suggéré que la transition épithélio-mésenchymateuse (EMT), un processus par lequel les cellules de l’épiderme se détachent de leurs cellules voisines et acquièrent des propriétés invasives, joue un rôle dans l’acquisition de mécanismes de résistance aux traitements anti-cancéreux.
➡️ Cependant, les mécanismes de résistance aux traitements anti-cancéreux liés à l’EMT ne sont pas connus.
➡️ Dans une étude publiée dans Nature, des chercheuses et des chercheurs menés par Cédric Blanpain, Promoteur WELBIO au WEL Research Institute, Promoteur Télévie, Directeur du Laboratoire des cellules souches et du cancer et Prof. à l’ ULB - Université libre de Bruxelles, ont découvert que la protéine RHOJ permet aux cellules cancéreuses présentant une EMT de résister aux traitements anti-cancéreux en stimulant la réparation des dommages causés à l’ADN par la chimiothérapie.
➡️ « Notre découverte que l’inhibition d’un seul gène permet de rendre les cellules cancéreuses sensibles à la chimiothérapie ouvre des perspectives extrêmement importantes pour le développement de nouveaux médicaments ciblant RHOJ, qui permettrait de mieux combattre la résistance aux traitements chimio-thérapeutiques chez les patients atteints de cancers présentant une EMT » commente Cédric Blanpain.
➡️ Ces recherches ont pu être menées, entre autres, grâce au soutien du FNRS, du Télévie, du WELBIO WEL Research Institute.

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La publication dans Nature...


La Martinique, 5e zone du monde où la durée de vie est exceptionnelle

➡️ Les zones bleues de longévité sont les régions du monde où la population présente une longévité exceptionnelle et un nombre plus important de centenaires.
➡️ Jusqu’à ce jour, les zones bleues de longévité étaient au nombre de quatre : l’Ogliastra en Sardaigne, Okinawa au Japon, Nicoya au Costa Rica et Ikaria en Grèce.
➡️ Michel Poulain, Directeur de recherches honoraire FNRS, Prof. émérite de l' UCLouvain – Université catholique de Louvain vient de découvrir une nouvelle « zone bleue » de longévité.
➡️ Elle se situe en Martinique, où la proportion de centenaires explose. Sur les 350.000 habitants de l'île, on compte, au 1er janvier 2023, près de 400 centenaires, soit deux fois plus par tête d’habitant qu’en France.
➡️ Comment l'expliquer ? : le climat, l’absence de stress, mais aussi des gènes favorables.
➡️ Intérêt ? : ces zones permettent de mettre en évidence les « recettes » d’une telle longévité et de les réutiliser, ailleurs, pour améliorer le bien-être des populations.

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