➡ Les médias sociaux jouent un rôle clé dans l'amplification des messages populistes. La désinformation, la polarisation politique et la prolifération des discours de haine qui en résultent constituent des défis majeurs pour la démocratie.
➡ L'article que Laura Jacobs, Chargée de recherches FNRS à l'Université Libre de Bruxelles écrit dans The Loop, propose une plongée dans le populisme.
➡ En 2022, plusieurs partis populistes ont accédé au pouvoir en Europe. En Italie, c'est le gouvernement de Giorgia Meloni dirigé par Fratelli d'Italia. En Suède, les démocrates suédois populistes soutiennent un gouvernement minoritaire de centre-droit.
➡ Cependant, la légitimation par les partis traditionnels n'est qu'une des raisons de la normalisation croissante des partis populistes.
➡ Il ne faut pas négliger le rôle des médias sociaux dans le processus d'intégration du populisme. Le succès du populisme, du moins en partie, est dû à son omniprésence sur les médias sociaux.
➡ Les partis populistes ont rapidement exploité le pouvoir des médias sociaux, les intégrant pleinement dans leur boîte à outils de communication politique. À cet égard, les plateformes de médias sociaux sont les principales alliées des acteurs populistes, car elles offrent des conditions qui résonnent étroitement avec les objectifs populistes.
➡ Les médias sociaux offrent un accès sans intermédiaire à un large public, contournant le rôle de gardien des informations et des journalistes traditionnels. Ils offrent des possibilités sans précédent de mobiliser le soutien, d'interagir directement avec les partisans et de façonner l'opinion publique. Ils facilitent les discours personnalisés et les appels émotionnels. Enfin, les médias sociaux permettent le microciblage, c'est-à-dire l'utilisation d'algorithmes pour atteindre des groupes démographiques très spécifiques.
➡ Les partis populistes se sont bien adaptés à ce nouvel environnement numérique, en exploitant pleinement les possibilités qu'il offre.
➡ Les universitaires et les gouvernements reconnaissent les effets potentiellement néfastes des médias sociaux. Pourtant, aucune solution à court terme n'est en vue.

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➡ La douleur est un signal crucial qui permet de protéger son intégrité corporelle.
➡ Lorsqu’elle persiste dans le temps, le cerveau apprend à prédire son évolution.
➡ Des scientifiques de l'UCLouvain – Université catholique de Louvain, dont Dounia Mulders, Chargée de recherches FNRS UCLouvain – Université catholique de Louvain ont découvert qu’une grande certitude concernant un stimulus à venir mène à une plus petite activité cérébrale : le cerveau se fie davantage aux anticipations qu’au stimulus réellement appliqué.
➡ Un stimulus douloureux plus fort entraîne-t-il une réponse plus élevée ? « Pas systématiquement, le cerveau ne réalise pas une simple lecture passive de la douleur, car les attentes de l’individu affectent ce qu’il perçoit » explique la chercheuse.
➡ Intérêt de cette découverte ? À l’aide de nouvelles études cliniques, aider notamment les patients qui souffrent de douleurs chroniques.
➡ Les résultats de cette étude ont fait l'objet d'une publication dans la revue Proceedings of the National Academy Sciences (PNAS).

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➡ Kevin Marechal, Promoteur PDR FNRS, Prof. Université de Liège HEC Liège , et al., publient un nouvel article dans le Journal of Ecological Economics.
➡ Dans cette publication, ils présentent trois arguments pour justifier ces plafonds dans le cadre de la transformation post-croissance.
➡ En construisant un cadre résumant 7 paramètres clés pour concevoir de telles politiques, leur analyse révèle un large éventail de politiques potentielles, y compris de nouveaux plafonds de richesse.
➡ Leurs conclusions montrent comment ces solutions radicales ont réduit les inégalités économiques au 20e siècle dans les pays occidentaux et comment les décideurs politiques peuvent s'inspirer de ces exemples pour concevoir des politiques post-croissance qui réduisent les inégalités.
➡ Les auteurs examinent en outre les solutions permettant d'accroître le soutien politique et public à ces politiques.

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➡ Savantes symbioses entre un champignon et une algue, les lichens parsèment les troncs de taches colorées. Les espèces présentes et leur abondance donnent des indications sur la qualité de l’air.
➡ Il existe plus de 20 000 espèces de lichens à travers le monde. Ils ont la particularité d'être formés de deux organismes : un champignon hétérotrophe et une algue ou une cyanobactérie autotrophe.
➡ Hugo Counoy, Boursier FRIA UCLouvain – Université catholique de Louvain, et son promoteur font appel aux citoyens de toute la Wallonie pour recenser les lichens dans leur environnement, afin d'enrichir la base de données du projet LICHENS GO, un programme de sciences participatives visant à cartographier la qualité de l’air avec une bonne résolution spatiale.
➡ Les lichens sont très sensibles à la pollution atmosphérique. C'est pour cela qu'ils sont considérés comme des bio-indicateurs de choix de la pollution atmosphérique.
➡ « Tous les lichens ne sont pas affectés de la même manière par la pollution : un même polluant peut être néfaste pour une espèce et bénéfique pour une autre. En étudiant la diversité et l’abondance des lichens qui se développent sur les arbres, il est possible d’évaluer la qualité de l’air sans recourir à des capteurs chimiques ou physiques. Du fait de leur croissance lente, les lichens intègrent la pollution sur plusieurs années, faisant d’eux de bons témoins de la qualité de l’air. » explique Hugo Counoy.

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➕ Le projet LICHENS GO : https://lichensgo.eu/