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L'actualité chercheurs

IN MEDIA | 🌕 La Lune, nouvelle étape avant Mars ?

La Chine a lancé une nouvelle sonde vers la Lune, destinée à creuser la roche pour en ramener quelques fragments. Une question de prestige, certes, d'accès à des ressources aussi. Mais surtout une nouvelle étape pour les chinois qui veulent retourner sur la Lune avant de viser... Mars.

"La Lune peut servir à répéter certaines choses, par exemple l'isolement des astronaute, ou la difficulté de travailler toujours dans un milieu clos, d'avoir des systèmes de recyclage parfaits ", explique Yaël Nazé, Maître de recherches FNRS à l'Université de Liège.


PUBLICATION SCIENTIFIQUE | L'extrémité de nos chromosomes serait responsable de la sévérité de l'impact du COVID-19

Des chercheurs de l'UCLouvain et des Cliniques universitaires Saint-Luc ont démontré dans un nouvel article qu'une large partie des patients hospitalisés pour des formes sévères du COVID-19 ont des télomères plus courts que la population générale.

Antoine Froidure, pneumologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc, professeur à l'UCLouvain et premier auteur de l'article, avait lancé une première étude sur la taille des télomères des patients hospitalisés en collaboration avec le laboratoire d'épigénétique d'Anabelle Decottignies, Maître de recherches FNRS à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain.

"La longueur des télomères diminue avec l'âge, mais est aussi déterminée par des caractéristiques génétiques et peut être altérée par l'environnement, le mode de vie. Avoir des télomères courts prédispose à développer des formes plus graves de la maladie", explique Anabelle Decottignies.

L'article publié dans la revue Aging : https://www.aging-us.com/article/104097/text

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IN MEDIA | ❓🌎 Le retour des États-Unis dans l’Accord de Paris, forcément une bonne nouvelle pour le climat ?

Donald Trump s'en était retiré, Joe Biden a promis de le réintégrer.

Pour François Gemenne, Chercheur qualifié FNRS et politologue à l'Université de Liège, ce retour dans l'Accord de Paris cache des risques et n'est pas forcément synonyme d'un bon en avant en faveur du climat :

"Rappelons tout d’abord que le but principal de l’Accord de Paris est de fixer un cadre clair et durable à la coopération internationale dans la lutte contre le changement climatique. C’est aussi un signal clair de stabilité qui est envoyé aux marchés et aux entreprises. (...) Un retour des États-Unis, paradoxalement, pourrait aussi affaiblir l’Accord de Paris, en accréditant l’idée que la participation du deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre dépend du résultat de ses élections présidentielles. Une telle dépendance du processus de coopération internationale aux aléas de la politique américaine serait un signal désastreux envoyé aux marchés et aux entreprises."

"Ensuite, il est important de souligner que la participation à l’Accord de Paris n’est en rien nécessaire pour décarboner son économie. Aux États-Unis, de très nombreux leviers de la lutte contre le changement climatique se trouvent d’ailleurs dans les mains des maires et des gouverneurs – les villes et les États fédérés avaient d’ailleurs redoublé d’efforts pour compenser le déficit d’action climatique sous la présidence Trump. Il ne faudrait pas qu’un retour américain dans la coopération internationale soit un trompe-l’œil pour camoufler les faiblesses de l’action fédérale, ce qui risque d’être le cas si les républicains conservent la majorité au Sénat ; d’autant plus que l’Accord de Paris ne prévoit aucune obligation contraignante de réduction des émissions."

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RECHERCHE | L'UCLouvain et Eurogentec vont booster l'innovation autour des biomédicaments

C'est une première en Belgique francophone : bien que de grands groupes pharmaceutiques collaborent déjà depuis longtemps avec les universités, les exemples d'une collaboration aussi poussée sont rares.

Jean-François Collet, professeur à l'UCLouvain, Promoteur d'un Projet de recherche WELBIO et lauréat d'un des Prix Quinquennaux du FNRS 2020, est un des spécialistes de la bactérie E. coli, étudiée pour ses nombreuses ressources.

« Un tiers des biomédicaments sont fabriqués dans des cellules de bactéries. La bactérie la plus employée en laboratoire est l’Escherichia coli. On la connaît bien car elle est cultivée depuis plus de 100 ans. On étudie ses gènes, ses protéines, on essaie de comprendre comment elle fonctionne (...) Non seulement Escherichia coli convient très bien à la production de biomédicaments, elle est également utilisée comme modèle pour trouver de nouveaux antibiotiques. C’est la poule aux œufs d’or, le couteau suisse de la bactérie ! »

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PUBLICATION SCIENTIFIQUE | Gestion clinique des patientes de première ligne atteintes d'un cancer du sein triple négatif avancé

Mattia Rediti, bénéficiaire d'un Grant Télévie, Ahmad Awada, Promoteur Télévie, et Michail Ignatiadis, Promoteur d'un Projet de recherche Télévie, tous trois issus de l'Institut Jules Bordet, font partie des auteurs d'une nouvelle publication, parue dans le Belgian Journal of Medical Oncology.

"La chimiothérapie représente depuis longtemps la principale option de traitement pour les patients atteints d'un cancer du sein triple négatif avancé. Toutefois, grâce à notre meilleure compréhension de la biologie des tumeurs, de récents essais cliniques ont conduit à un changement de paradigme dans le traitement de cette maladie, en identifiant des sous-groupes cliniquement pertinents avec différentes options thérapeutiques. Les facteurs cliniques et biologiques sont devenus pertinents et doivent être pris en compte dans l'algorithme de décision de traitement de cette maladie hétérogène."

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