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L'actualité chercheurs

FNRS.awards 🏆 | Guillaume Lobet décroche un Prix Wernaers 2020 !

"Pour nous, c’était vraiment très important de recevoir ce Prix, parce que ça valorise vraiment un effort pédagogique qu’on essaye de mettre en place", explique Guillaume Lobet, professeur de biologie végétale à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain.

L'appli BioGo permet l’organisation de chasses au trésor pour les étudiants et les étudiantes. L'idée de l'appli est de permettre à ceux-ci d'apprendre des termes liés à la biologie directement sur le terrain, dans la nature, plutôt qu'en auditoire "ce qui est parfois un peu rébarbatif", concède le professeur.

Les Prix du Fonds ISDT Wernaers récompensent des personnes (individuelles ou en équipe) ayant fait preuve de créativité, d’innovation et de pertinence dans la communication de leurs connaissances aux enseignants, aux étudiants et aux élèves, ou au grand public.


IN MEDIA | Une abondance de découvertes égyptologiques

Près de 100 sarcophages, ayant entre 2000 et 2500 ans, ont été découverts sur le site de Saqqara en Égypte ; avant cela, 59 cercueils en parfait état avaient été exhumés début octobre. "C’était une civilisation obsédée par la pérennité, c’est-à-dire de laisser des traces monumentales pour l’éternité", explique Dimitri Laboury, Directeur de recherches FNRS à l'Université de Liège.

Mais ce n'est pas la seule raison qui explique l'opulence de de découvertes, selon l'archéologue : "Il est évident que lors de la révolution de 2011, le tourisme a littéralement été brisé. Donc depuis presque une dizaine d’années, les autorités égyptiennes font tout ce qu’elles peuvent pour dynamiser et médiatiser ce patrimoine archéologique".

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PUBLICATION SCIENTIFIQUE | Sélectionner les juges constitutionnels... grâce au hasard

Et pourquoi pas ? C'est la question que se sont posé les auteurs de cet article publié dans la revue Swiss Political Science Review : Pierre-Etienne Vandamme, Chargé de recherches FNRS à l'ULB - Université libre de Bruxelles, et Donald Bello Hutt, de l'Université de Valladolid.

Cet article examine, du point de vue de la théorie démocratique, une proposition novatrice pour la sélection des juges constitutionnels, de la Cour suprême ou fédéraux, qui vise à combiner les valeurs d'expertise et d'indépendance politique. Elle consiste à combiner un processus de certification - sélection d'un pool de candidats dûment qualifiés - avec une sélection aléatoire parmi ce pool.

"Nous soutenons qu'une telle procédure de sélection respecterait mieux la séparation des pouvoirs et la légitimité spécifique des tribunaux, et nous défendons ce mécanisme en deux étapes par rapport à d'autres procédures de sélection plus traditionnellement utilisées. Nous abordons ensuite les diverses objections à notre proposition et concluons en faisant le point sur ses vertus et ses limites", précisent les chercheurs.

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IN MEDIA | 🇧🇪 L'immigration a un impact positif sur l'économie en Belgique

Un rapport récent de la Banque nationale fait le constat que l'immigration n'a aucun effet néfaste sur l'économie du pays. Que du contraire. "L'immigration rapporte à l'état, rapporte aux caisses publiques, rapporte au Trésor, et cela rompt donc avec une idée préconçue sur l'immigration", souligne Hassan Bousetta, Chercheur qualifié FNRS à l'Université de Liège.

Mais en matière d'intégration des immigrés, des efforts restent à fournir du côté de la Belgique.

"On peut faciliter, par exemple, la reconnaissance des diplômes ; on peut travailler sur les discriminations, même si on a déjà progressé, il faut encore progresser ; on peut travailler de manière ciblée sur des groupes particuliers, comme les travailleurs migrants peu formés, dont on peut augmenter le taux d'activité", donne en exemple le chercheur.


LIVRE | "Masquer le monde"

Six professeurs et chercheurs du Laboratoire d'Anthropologie Prospective (LAAP) de l'UCLouvain publient "Masquer le monde. Pensées d'anthropologues sur la pandémie" aux éditions Academia-L’Harmattan à Louvain-la-Neuve.

Parmi eux, Frédéric Laugrand, directeur du LAAP et Promoteur d'un Projet Exceptionnel de Recherche (Fonds Coronavirus) du FNRS.

Dès le début de la pandémie, les animaux (pangolins, chauve-souris) sont pointés du doigt. "Une affirmation qui témoigne surtout de notre incapacité à collaborer avec eux", estimeFrédéric Laugrand. "Les peuples qui vivent au contact de ces bêtes nous font voir bien autre chose. Au-delà de nos perspectives encore très naturalistes."

"Nous ne survivrons pas sans développer notre capacité à composer, à se réconcilier et peut-être même à s’allier à d’autres existants, pour prendre le terme de l’anthropologue Philippe Descola. Y compris les plus dangereux, comme les virus et les bactéries. L’épidémiologiste François Moutou rappelle aussi que l’humain est un acteur actif des grands cycles épidémiologiques qui le concernent. Et Moutou de souligner que plus la biodiversité est importante, moins les virus animaux sont susceptibles d’atteindre immédiatement l’humain. Et inversement."

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