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L'actualité chercheurs

Stratégies vaccinales pour augmenter l’immunité du nouveau-né

Arnaud Marchant, Directeur de recherches #FNRS au Laboratoire d'immunologie médicale de l'ULB - Université libre de Bruxelles est co-premier auteur d'un article publié dans la revue Science avec des chercheurs américains et australiens.

Les vaccins actuels ne ciblent pas les principaux pathogènes responsables de la plupart des infections néonatales graves. Et l'immunité protectrice qui en découle n'est que limitée dans le temps.

Les auteurs soulignent que les découvertes récentes montrent que plusieurs approches pourraient être utilisées pour augmenter l’immunité du nouveau-né et le protéger contre les maladies infectieuses sévères.

"D'autres stratégies consistent à utiliser des vaccins pour stimuler largement l'immunité néonatale de manière à diagnostiquer les agents pathogènes ou à vacciner les femmes pendant la grossesse pour induire des anticorps protecteurs qui sont transférés verticalement à la progéniture dans leur période de vulnérabilité."

Cet article fait partie d’une série publiée le 8 mai par le journal Science sur l’immunité en début de vie.

Le communiqué de presse de l'ULB : https://actus.ulb.be/fr/presse/communiques-de-presse/recherche/strategies-vaccinales-pour-augmenter-l-immunite-du-nouveau-ne

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Poids et usages de la seconde Guerre mondiale en Belgique

Un article de trois chercheurs de l' UCLouvain – Université catholique de Louvain :

  • Valérie Rosoux, Maître de recherches #FNRS en relations internationales
  • Aline Cordonnier, Chercheuse postdoctorante au Psychological Sciences Research Institute
  • Pierre Bouchat, Chargé de cours à la faculté de psychologie et des sciences de l'éducation

"En Belgique comme ailleurs, c’est bien dans le temps long qu’il s’agit d’observer les enjeux de mémoire.

"L’expression « post-conflit » fait certes l’objet d’un large consensus dans le champ des relations internationales. Les manuels s’y réfèrent. Praticiens et chercheurs l’utilisent pour distinguer ce qui relève de la prévention, de la résolution et de la transformation des conflits. Le cas belge comme d’autres nous pousse à nous interroger.

"Quand se situe-t-on dans l’après-conflit ? Quand les vainqueurs et les vaincus cessent-ils de l’être ? Combien de décennies sont-elles nécessaires pour échapper à la tyrannie du passé ?"

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Un papier sur la chimie verte récompensée par Wiley - Journal of Polymer Science

L’organocatalyse représente le fer de lance des études menées par l’équipe d'Olivier Coulembier, Chercheur qualifié #FNRS en technologie des polymères à l'UMONS officielle.

De par leur avancée dans ce domaine, leur dernière contribution scientifique s’est récemment vue récompensée par le Journal of Polymer Science : c'est l'un des papiers scientifiques les plus téléchargés entre 2018 et 2019 avec 1773 téléchargements au compteur !

Dans le cadre de la chimie organique, l’organocatalyse utilise des molécules organiques afin de promouvoir des réactions chimiques sans utilisation de catalyseur à base de métaux. Si les catalyseurs métalliques conduisent indubitablement à des déchets contaminés par des métaux, les catalyseurs organiques sont éliminés comme des rejets organiques naturels, contribuant donc au développement d’une chimie plus « verte ». Fort de son côté plus écologique, cette catalyse « au naturel » est également moins dispendieuse et bien moins toxique. L'organocatalyse est également applicable en chimie des polymères, comme c'est le cas dans la recherche d'Olivier Coulembier.

Le papier, publié dans Wiley - Journal of Polymer Science : J. Polym. Sci., Part A: Polym. Chem. 2019, 57, 657–672

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Une découverte en recherche fondamentale à l'origine d'un nouveau traitement pour des maladies rares

Maria Veiga da Cunha, Chercheuse qualifiée #FNRS à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain et Emile Van Schaftingen, Directeur de recherches FNRS honoraire et membre de l'Académie royale de Médecine de Belgique sont à l'origine d'une découverte en recherche fondamentale qui débouche sur le traitement de maladies rares affectant le système immunitaire.

Des patients atteints d'une malade métabolique appelée glycogénose de type lb ont pu être soignés par un médicament antidiabétique qui abaisse la concentration de glucose dans le sang en augmentant son élimination dans les urines.

Dans un article qui vient de paraître dans la la revue Blood, l’équipe de l’UCLouvain, en collaboration avec des cliniciens d’Autriche, des Etats-Unis et des Pays-Bas, montre que ce traitement révolutionnaire fonctionne chez les patients. Ceux-ci (quatre au total) présentaient des infections récurrentes de la bouche, de l’intestin et/ou de la peau, avec impossibilité pour certains d’entre eux d’arriver à se nourrir normalement, avec des diarrhées persistantes et/ou des plaies surinfectées qui ne cicatrisaient pas. L’administration de l’antidiabétique a fait disparaître, ou pratiquement disparaître, ces symptômes en quelques semaines.

Les recherches menant à ces découvertes ont été soutenues financièrement par diverses sources de financement (le FNRS, UCLouvain, l’Institut de Duve), et tout particulièrement par WELBIO.

Plus d'infos à l'UCLouvain...


L'eau serait présente sur Terre depuis sa création

C'est la démonstration qu'a faite une équipe de chercheurs à travers une publication dans la revue Nature Geoscience. Cette découverte a de profondes implications en termes d'habitabilité de la Terre, de Vénus et de Mars.

Pour enquêter sur l’origine de l’eau terrestre, une équipe de modélisateurs et de géochimistes dirigée par Cédric Gillmann du laboratoire G-Time de l'ULB - Université libre de Bruxelles financé par le projet EOS ET-HoME (FNRS/FWO) - a voyagé - numériquement - bien au-delà de la Terre : jusqu'à Vénus.

En utilisant des simulations numériques d’impacts par différents types d'astéroïdes contenant différentes quantités d'eau, l'équipe a découvert que les collisions avec des astéroïdes riches en eau ne peuvent pas expliquer la composition actuelle de l'atmosphère de Vénus. Cela signifie que le matériau apporté à Vénus - et donc à la Terre - après le dernier impact géant devait être sec, ce qui limite drastiquement l’apport d’eau tardif.

Plus d'infos sur Nature.com...