Un bâton de jet, utilisé par les chasseurs de l'ère glaciaire en Europe du Nord pour la chasse aux oiseaux aquatiques et aux cheveux a été découvert à Schöningen (Allemagne) par une équipe de chercheurs de l'Université de Liège et de l'Université de Tübingen.

"Il s’agit d’une découverte très importante – retrouver du bois est extrêmement rare pour cette période et ici nous avons en plus pu identifier l’utilisation de l’objet", explique Veerle Rots, Maître de recherche #FNRS au TraceoLab de l'Université de Liège et co-rédactrice de l'article scientifique qui présente la découverte.

Le bâton de jet a été retrouvé dans la même couche qui a donné dans les années 1990 des exemples des épieux, un arme d’hast et d'autres outils en bois de fonction inconnue. Comme presque toutes ces découvertes, le nouvel artefact a été soigneusement sculpté dans du bois d'épicéa avec des outils en pierre. Le bâton de jet mesure 64,5 cm de long, 2,9 cm de diamètre et pèse 264 grammes. L'artefact conserve des cassures d'impact et des dommages de son utilisation comme bâton de jet, correspondant à ceux trouvés sur des exemples ethnographiques et expérimentaux.

L'article scientifique, paru dans Nature Ecology & Evolution : https://go.nature.com/2yM2Cg8

"Ces technologies préhistoriques et...révolutionnaires", l'article du dossier "Science, technologie et société" du dernier FNRS.news avec Veerle Rots (pages 16-17) : https://bit.ly/2y2ngZh 

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Classé comme “potentiellement dangereux” par la NASA en raison de sa taille importante et de sa proximité, il ne présente heureusement aucun risque pour notre planète. Grâce au télescope TRAPPIST-Nord, les astronomes de l' Université de Liège on pu caractériser un peu mieux cet objet venu d'ailleurs.

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... du moins temporairement. L'efficacité des mesures de protection du climat déterminera la fréquence et la durée de ces événements.

Ce sont les résultats d'une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Geophysical Research Letters, à laquelle ont participé 21 instituts de recherche du monde entier.

François Massonnet, Chercheur qualifié #FNRS à l'École de physique de l'UCLouvain – Université catholique de Louvain, fait partie des chercheurs qui ont participé à l'étude.

« Si nous réduisons rapidement et substantiellement les émissions mondiales et maintenons ainsi le réchauffement climatique en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels, la glace de mer arctique disparaîtra tout de même occasionnellement en été, même avant 2050. Un constat qui nous a réellement surpris », explique François Massonnet.

Cela signifie-t-il qu’avec des émissions de CO2 réduites, comme observé actuellement avec la crise du coronavirus, la fonte de la banquise pourrait ralentir ? Faux !

« C’est une anecdote dans l’histoire, tant la dose en moins est homéopathique. Si on extrapole cette baisse mondiale pour cause de Coronavirus, à l’année entière, on arriverait à une réduction de nos émissions de CO2, de 4 à 5%. Mais si l’activité humaine reprend de plus belle, en août ou en septembre, tout l’effet bénéfique pour le climat des 6 premiers mois sera annulé. Si nous voulons contenir le réchauffement planétaire sous les 2°C, nous devrions réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 2 à 3% chaque année. »

L'article scientifique, publié dans la revue Geophysical Research Letters : https://bit.ly/35bQ0L7

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Le monde littéraire et culturel belge est en deuil. Nous avons en effet appris avec tristesse le décès de Jacques De Decker, écrivain, journaliste, et Académicien.

"Dans un monde axé sur l'utilitarisme, nous poursuivons des idéaux désintéressés et préservons la mémoire des savoirs en Belgique", c'est en ces termes qu'il parlait du rôle des Académies royales de Belgique. De "la sienne" aussi, donc, l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique dont il fut Secrétaire perpétuel jusqu'en janvier 2020.

FNRS.news l'avait rencontré il y a peu à l’occasion d’un article présentant les trois Académies royales belges et mettant en avant leur rôle de "chambre de réflexion" dans un monde qui a besoin du temps long pour se penser.

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Récemment promu chercheur qualifié FNRS au Département de langues et lettres françaises et romanes, Denis Saint-Amand est d’abord un homme passionné par le XIXe siècle et ses tourments, par l’écrivain comme être social pleinement acteur de son époque et par les productions en marge des systèmes, qu’ils soient éditoriaux, politiques ou sociaux. Son approche de la littérature est sociologique, vive et ancrée dans l’air du temps.

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