➡️ Les auteures de l'ouvrage, dont Juliette Salme, Boursière FRESH FNRS Université de Liège, nous projettent dans un avenir où l’homme aurait enfin renoué avec les matériaux vivants.
➡️ Le point de départ historique de cette nouvelle ère, appelée par les auteures "mycélocène", est "In Vivo", la proposition construite pour le Pavillon de la Belgique par les architectes de Bento (Florian Mahieu, Corentin Dalon et Charles Palliez) et leur équipe multidisciplinaire de Wallonie et de Bruxelles, à l’occasion de la 18e Biennale internationale d’architecture de Venise.
➡️ "In Vivo" interroge notre système de production extractiviste vorace en donnant à voir et à ressentir, à vivre, à un moment M, un univers constructif alternatif composé de matériaux vivants.
➡️ Mycélium, bois et terre sont tous issus du territoire urbain bruxellois, dans une perspective durable d’approvisionnement ultra local.
➡️ La publication met en perspective et prolonge, tout au long du siècle en cours, la réalité concrète de cette installation temporaire par une fiction inspirante prenant la forme d’une enquête menée dans les années 2050.
➡️ À partir d’indices et de fragments collectés par Christine Aventin et Vinciane Despret, cette enquête réunit des archives diverses et variées parmi lesquelles des échanges de courriers, des extraits de textes de mycologie et de philosophie, des carnets de terrain d’une anthropologue – Juliette Salme – ayant suivi Bento dans sa pratique, et des rapports de psychologues, d’historiens et d’experts en thérolinguistique (discipline étudiant les langues et littératures non-humaines).
➡️ Tout ce dont elle témoigne (parce qu’il y a beaucoup de vérités dans ces histoires), et tout ce qu’elle imagine (car il y avait quantité de futurs possibles à fermenter pour leur donner une chance de contaminer le réel) s’enracinent, se ramifient et se déploient à partir d’une proposition architecturale, une nouvelle manière d’habiter proposée par Bento.
➡️ L’ouvrage se fait le porte-voix de ce propos visant à sortir « d’un monde inerte, sans intention ni projet, un monde à disposition dont les vivants autres qu’humains formaient tantôt un vague paysage, tantôt un encombrement inutile ou gênant, tantôt des ressources à extraire ou consommer ». Et l’imaginaire fertile qu’il déroule nous embarque, tout entier, dans cette perspective et trace les sillons pour le développement des réalités possibles de cette nouvelle ère constructive.

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➡ Faire campagne sur les médias sociaux n'est plus une exception : tout le monde y participe, dit-on. Mais est-ce vrai ?
➡ Bien que les médias sociaux présentent de nombreux défauts, ils constituent un outil important pour les représentants de la base qui souhaitent entrer en contact avec les citoyens.
➡ Lucas Kins, Aspirant FNRS Université Libre de Bruxelles (Cevipol), et Pauline Claessens, Boursière FRESH FNRS Université Libre de Bruxelles, sont les auteurs de cette contribution à la revue "Samenleving en politiek". Ils se penchent sur la question de l'utilisation des médias sociaux dans la politique belge.
➡ Les auteurs examinent comment les députés belges communiquent en ligne en 2023. ➡ L'étude couvre les représentants de la Chambre des représentants, du Parlement flamand, du Parlement wallon et du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale. Au total, 489 politiciens sont couverts.

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➡ La finale internationale francophone du concours de "Ma thèse en 180 secondes" s'est déroulée le 5 octobre à Rabat.
➡ Maëlle Bottin, Boursière FRIA FNRS UCLouvain – Université catholique de Louvain est arrivée sur la 2ième place du podium en amenant la recherche fondamentale en chimie dans un panier de chat.
➡ Comment distinguer les chats la nuit, quand ils sont tous gris ? C’est avec ce point de départ que Maëlle Bottin a parlé de sa thèse qui porte plus spécifiquement sur « la synthèse de récepteurs capables de reconnaître sélectivement les anions. »
➡ La finale internationale de Ma thèse en 180 secondes a réuni 20 doctorantes et doctorants de 20 pays d’Europe, d’Afrique, du Proche-Orient et du Québec.
➡ Le principe du concours : vulgariser son sujet de thèse durant une présentation orale de 3 minutes maximum. L’objectif : inciter les chercheuses et les chercheurs à partager leur travail avec le grand public et montrer l’importance de la recherche fondamentale pour la société.

➡ En savoir plus et revoir Maëlle Bottin...

➡ Dans le dernier numéro de la Revue trimestrielle des droits de l'homme, Cecilia Rizcallah, Chargée de recherches FNRS Université Saint-Louis - Bruxelles, est co-auteure de ce commentaire sur l'arrêt de la Grande chambre de la Cour de justice de l'Union européenne, C-69/21, X. c. Staatssecretaris van Justitie en Veiligheid.
➡ Quel sort réserver à une décision de retour qui, si elle est exécutée, pourrait être la cause, pour la personne concernée, de douleurs intenses menaçant sa dignité humaine ? Telle était la question à trancher par l’arrêt commenté.
➡ À cette occasion, la Cour de justice précisa son interprétation du seuil de gravité requis pour relever de l’interdiction de traitements inhumains et dégradants consacrée à l’article 4 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
➡ Au détour de cette problématique furent également abordées des questions centrales relatives à la protection des droits fondamentaux par l’Union européenne, en particulier liées au champ d’application de la Charte et à sa relation avec les standards de la Convention européenne des droits de l’homme.
➡ Ce commentaire s’emploie à livrer une analyse critique des réponses apportées – et questions soulevées – par cet arrêt.

➕ En savoir plus : https://doi.org/10.3917/rtdh.136.1099

➡ Christine Frison, Chargée de recherches FNRS UCLouvain – Université catholique de Louvain a décroché un ERC Starting Grant du Conseil européen de la recherche.
➡ Alors que la biodiversité est en chute libre, son projet propose une autre approche, décoloniale, du droit de la conservation de la biodiversité.
➡ Objectif : rien moins que maintenir la capacité de nos sociétés, et de l’Europe, à s’alimenter.
➡ DecoLawBiodiv : c’est le projet pour lequel Christine Frison, a décroché cet ERC Starting Grant. S’il est question de biodiversité agricole, la chercheuse choisit d’aborder la question d’une façon résolument interdisciplinaire mais aussi décoloniale. « Malgré toutes les mesures mises en place par la communauté internationale, la biodiversité continue de chuter », souligne Christine Frison, « c’est que quelque chose ne fonctionne pas dans les instruments juridiques existants. »
➡ Dans son projet, la lauréate propose un autre regard sur les pratiques agricoles, en choisissant d’interroger les communautés paysannes du Sud. « Ce sont elles qui cultivent la terre en harmonie avec l’environnement depuis des millénaires et qui, contrairement à ce que l’on peut penser, innovent. »

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