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L'actualité chercheurs

Une clé pour détecter Alzheimer avec certitude !

Une équipe de l’Institut de neurosciences et de l’Institut de Duve de l’UCLouvain ouvre des perspectives pour un diagnostic plus fiable et de possibles nouveaux traitements.

  • Aujourd’hui, on distingue la maladie d’Alzheimer des autres maladies neuro-dégénératives impliquant la protéine tau sur base des symptômes mais ce diagnostic n’est pas totalement fiable. Seule l’autopsie permet de confirmer avec certitude de quelle maladie il s’agit.
  • Des chercheurs de l’Institut de neuroscience et de l’Institut de Duve de l’UCLouvain, dont Axelle Vanparys, Aspirante FNRS, Manuel Johanns, Chargé de recherches FNRS, Mark Rider, Promoteur PDR FNRS et Bernard Hanseeuw, Promoteur WELBIO, ont exploré une nouvelle piste : ils ont comparé la protéine tau agrégée (au centre des préoccupations depuis 30 ans) et la même protéine soluble, qui pourrait être caractérisée du vivant des patients par une ponction lombaire (réalisable dès aujourd’hui) ou une prise de sang (dans le futur).
  • Ils ont pour cela utilisé un outil puissant, la spectrométrie de masse, capable de caractériser les protéines.
  • Ils ont découvert que ce sont les modifications de la protéine, une fois qu’elle est produite, qui pourraient être la clé de l’évolution vers une maladie neuro-dégénérative ou une autre.

Cette recherche est notamment soutenue par le FNRS et le WEL Research Institute (WELBIO).

Lire la publication dans Nature Communications...

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Un modèle géométrique simple de l'environnement électrostatique autour du centre catalytique du ribosome et de sa signification pour la cinétique du cycle d'allongement

➡ Une équipe de chercheurs de l'Université de Liège, dont notamment Francesca Rapino, Chercheuse qualifiée FNRS, Promotrice WELBIO et Télévie, Frédéric Kerff, Chercheur qualifié FNRS, et Pierre Close, Maître de recherches FNRS, Promoteur WELBIO et Télévie, vient de publier un nouvel article dans CSBJ (Computational and Structural Biotechnology Journal).
➡ La fonction centrale de la grande sous-unité du ribosome est de catalyser la formation de liaisons peptidiques.
➡ Cette réaction biochimique est menée au centre de la peptidyl transférase (PTC). Des preuves expérimentales montrent que l’activité catalytique est affectée par l’environnement électrostatique autour du centre de la peptidyl transférase.
➡ Ici, les scientifiques ont mis en place un modèle géométrique minimal ajustant les structures résolues par rayons X disponibles de la cavité ribonucléique autour du centre catalytique de la grande sous-unité du ribosome.
➡ Le but de ce modèle phénoménologique est d’estimer quantitativement le potentiel électrostatique et le champ électrique qui sont expérimentés pendant la réaction de transfert de peptidyle.

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➕ En savoir plus en vidéo : https://www.csbj.org/cms/10.1016/j.csbj.2023.07.016/attachment/851ed1e0-1874-477f-b086-a3b9c4a8a0a0/mmc1.mp4


Séduction et alcool au Cap-Vert. Transformations des relations de genre dans une société créole

➡ Au Cap-Vert, la famille matricentrée s’articule au machisme formant un système qui caractérise les relations de genre. Participant de l’identité de l’homme macho, plutôt absent du foyer, la consommation de l’alcool de canne à sucre (grog), produit au Cap-Vert depuis la découverte de l’archipel, semble pouvoir devenir un attribut également féminin.
➡ Cette recherche, menée notamment par Justine Masseaux, Aspirante FNRS, Laboratoire d’anthropologie prospective Université catholique de Louvain, a fait l'objet d'une publication dans "Cahiers d'Etudes africaines", Cairn.info .
➡ Elle montre qu’en inversant la construction de la spatialité genrée — le domestique à la femme et le public à l’homme — confrontée aux transformations de la société, la téméraire séduction des hommes, insufflée par le grog, ne suffit plus pour parvenir à obtenir les faveurs sexuelles des femmes.
➡ S’affirmant sur la scène publique, des femmes mettent à mal le pouvoir culturellement institué du grog dans les rapports de séduction et les relations de genre.

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"Les fleurs du mal", quand le sublime côtoie le monstrueux : comment Baudelaire a révolutionné la poésie

➡ L'émission "C'est génial" sur La Première - RTBF de ce 20 juillet était consacrée à Charles Baudelaire et aux "Fleurs du mal".
➡ Œuvre majeure de la littérature française dont tant d'artistes actuels se réclament encore aujourd'hui, de Pete Doherty à David Bowie en passant par les Stones ou Mylène Farmer, "Les Fleurs du mal" provoquent pourtant un scandale dès sa première parution en juin 1857.
➡ Avec la participation, notamment, de Valérie André, Directrice de recherches FNRS ULB - Université libre de Bruxelles, spécialisée dans l'histoire de la littérature.
➡ Valérie André qui explique : "Baudelaire secoue à la fois le fond et la forme. C'est-à-dire qu'il va reprendre des formes classiques. On a parlé du sonnet mais l'alexandrin également, et il va vraiment tout désarticuler. Il va imposer une nouvelle forme à la poésie, et puis surtout un nouveau contenu. Donc rien n'est tabou. Tout, tout est essentiel. Et il veut reproduire tout ce qui existe dans la réalité et en faire un objet poétique, un objet de beauté. On a souvent parlé de Baudelaire comme d'un dandy, donc, c'est à dire transformer au fond la vie en œuvre d'art. Et tous ces éléments là, ils font partie de la vie".

Pour écouter l'émission...


Exoplanètes et la vie dans l'Univers

➡ L'épisode de ce podcast "Réflexions" de l'Université de Liège a été enregistré à l'occasion de la présence de Didier Queloz à Liège dans le cadre du consortium SPECULOOS.
➡ Il est consacré à la découverte de la première exoplanète 51-Pegasi b par Michel Mayor et Didier Queloz en 1995 (une découverte qui leur a valu le Prix Nobel de Physique en 2019) et à la quête de vie ailleurs dans notre univers.
➡ La possibilité de découvrir de la vie ailleurs dans l’univers reste un sujet passionnant. Depuis la révolution Copernicienne au 16e siècle, en passant par la découverte de la première exoplanète en 1995 ou le récent lancement du télescope JWST, la quête de vie ailleurs dans l’univers n’a cessé de susciter un intérêt croissant.
➡ Sont notamment intervenus dans ce podcast :
🔹 Didier Queloz, astrophysicien et Professeur à l’ETH Zurich et à l'Université de Cambridge.
🔹 Michaël Gillon, astrophysicien, Directeur de Recherches FNRS et directeur du Laboratoire Exotic de l’Université de Liège, à l’origine, avec son équipe, de la découverte du système TRAPPIST-1 révélé lors d’une conférence de presse internationale de la NASA en 2017.

Le lien pour écouter le podcast...