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L'actualité chercheurs

A lire : "La Forge de l’écrivain. Mélanges offerts à Paul Aron"

➡ Sous la direction notamment de Clément Dessy, Chercheur qualifié FNRS ULB - Université libre de Bruxelles.
➡ Les questions de crédulité et de croyance dans l’écriture de l’histoire littéraire, entendues au sens large, font peu souvent l’objet d’une attention soutenue.
➡ Ce volume rassemble une série d’études inédites, qui montrent l’écrivaine et l'écrivain au travail et s’attachent à en dévoiler les impostures et à révéler le dessous des cartes.
➡ Camera oscura de la littérature, "La Forge de l’écrivain" constitue le lieu où se donne le mieux à comprendre la fonderie de l’imitation et de l’invention, principes indissociables de toute démiurgie.
➡ En plus de dézinguer nos idées reçues, ce livre ressuscite des cohortes de crottés et de laissés-pour-compte de la littérature et (re)publie une série d’inédits, sortis de leur purgatoire.
➡ La forge représentant un lieu d’apprentissage, ses mélanges sont offerts et dédiés au cryptarque des parosticheurs.

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Une mission japonaise pour étudier les événements les plus violents de l'univers

➡ L’agence spatiale japonaise s’apprête à lancer XRISM, une mission moins médiatisée mais pas moins innovante.
➡ Il s’agit ici de révéler en haute résolution les secrets des événements les plus violents de l’univers comme les explosions de supernovae ou le cannibalisme stellaire par exemple.
➡ Il existe onze puissances spatiales, c’est-à-dire onze pays capables de lancer leurs propres satellites.
➡ Historiquement, le Japon se place en quatrième position, après les pionniers soviétiques (en 1957), américains (en 1958) et français (en 1965).
➡ Dans l'article qu'elle écrit pour The Conversation, Yaël Nazé, Maître de recherches FNRS Université de Liège revient sur ces travaux et ces recherches menées par le Japon.

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Quand l’exosquelette d’un crustacé devient un harpon biologique remarquable

➡ Une étude multidisciplinaire impliquant trois laboratoires de l’Université de Liège, avec notamment Davide Ruffoni, Promoteur PDR FNRS, a eu recours à plusieurs méthodes de caractérisation des sciences de matériaux afin d’étudier en détail les épines de la mante marine, un harpon biologique à base de chitine.
➡ Plusieurs aspects concernant à la fois la morphologie, la composition, la microstructure et la biomécanique de ces épines ont été révélés et suggèrent comment ce harpon parvient à combiner haute rigidité, grande résistance et faible poids.
➡ Les résultats de cette étude font l’objet de la couverture et d’une publication dans le journal Natural Sciences.
➡ “En vue du progrès perpétuel des méthodes de fabrication à l’échelle nano et micrométrique, l’outil biologique que nous avons étudié pourrait inspirer la conception de nouveaux composites synthétiques à base d’unités de construction recyclables et respectueuses de l’environnement, comme observé dans la cuticule. Les capacités supérieures de résistance à l’usure et à la perforation relevées pourraient être utiles pour un perçage répété sur différentes surfaces, par exemple», explique Davide Ruffoni, directeur du laboratoire MBBM, co-superviseur du projet.

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Le microbiote, un nouvel acteur dans le rejet des greffes

➡️ Chaque année en Belgique, 1 600 personnes sont en attente d’une greffe.
➡️ Parmi elles, seules 939 ont reçu un organe en 2021.
➡️ Plus de 40 % des patientes et des patients doivent donc souvent patienter plus d'un an avant d’espérer être transplanté(e).
➡️ Il est donc essentiel, quand une greffe est possible, de s’assurer de son succès afin de ne pas « gaspiller » un organe. La réussite des greffes passe notamment par l’ingestion d’un médicament anti-rejet, le tacrolimus, que les patientes et les patients doivent prendre à vie.
➡️ Quel est le problème ? Il est aujourd’hui extrêmement difficile de doser correctement ce médicament, ce qui peut entraîner des risques importants d’échec de la greffe en cas de sous dosage, ou des effets secondaires très importants en cas de surdosage (diabète, hirsutisme, perte de cheveux, neuropathie ou effets néphrotoxiques).
➡️ Deux professeures du Louvain Drug Research Institute de l’ UCLouvain – Université catholique de Louvain, Laure Bindels, Promotrice WELBIO, Promotrice Télévie, et Laure Elens, Promotrice PDR FNRS, épaulées par Alexandra Degraeve, Aspirante FNRS à l’UCLouvain – Université catholique de Louvain, se sont donc intéressées aux liens entre ce médicament, son dosage et le microbiote.
➡️ Leur objectif ? Déterminer les facteurs qui influencent la manière dont le corps humain absorbe et élimine ce médicament, dans le cadre de greffes.
➡️ Grâce à leurs travaux, les chercheuses ont mis au jour l’influence du microbiote intestinal dans la variabilité du dosage de ce médicament.
➡️ Cette découverte, publiée dans la revue scientifique Microbiome, devrait permettre de mieux cibler le traitement post greffe et d’alléger les effets secondaires qui en découlent.
➡️ La suite ? Les scientifiques de l'UCLouvain – Université catholique de Louvain ont obtenu un financement du FNRS pour étudier le microbiote sur une longue période, afin de le comparer avant, juste après et à distance de la greffe, et ainsi avoir une image encore plus précise des interactions entre les bactéries intestinales et l’absorption de certains médicaments, comme le tacrolimus. L’application du concept à d’autres médicaments (anti-VIH, hypotenseurs, etc.) transportés par cette pompe à efflux est également en cours.

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Première mondiale : deux chercheuses de l’UCLouvain font une découverte majeure dans la lutte contre le rejet de greffes d’organe

C’est une découverte révolutionnaire : Laure Elens et Laure Bindels de l’UCLouvain ont mis au jour l’influence du microbiote intestinal dans la variabilité du dosage d’un médicament anti-rejet après une greffe d’organe.

Cette découverte, résultat d’une étude en grande partie financée par le FNRS et publiée dans la revue scientifique Microbiome, devrait permettre de mieux cibler le traitement post greffe et d’alléger les effets secondaires qui en découlent. Elle devrait aussi permettre d’agir sur les interactions entre les bactéries intestinales et l’absorption de certains médicaments (anti-VIH, hypotenseurs).

Laure Elens est Promotrice PDR-FNRS. Laure Bindels est Promotrice WELBIO et Promotrice Télévie. Elles sont toutes deux professeures au Louvain Drug Research Institute de l’UCLouvain. Elles ont été épaulées dans leurs recherches par Alexandra Degraeve, Aspirante FNRS à l’UCLouvain.

Les chercheuses de UCLouvain ont obtenu un financement du FNRS afin d’étudier le microbiote sur une longue période, afin de le comparer avant, juste après et à distance de la greffe, et ainsi avoir une image encore plus précise des interactions entre les bactéries intestinales et l’absorption de certains médicaments.

Et dans la presse belge :