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L'actualité chercheurs

Les propriétés surprenantes des biominéraux

➡️ Les biominéraux sont des composites organiques minéraux formés par des organismes vivants, tels que les coraux et les coquillages.
➡️ L'évolution a permis à ces biominéraux de développer des structures fascinantes qui comptent parmi les tissus les plus durs et les plus résistants de la nature.
➡️ Comprendre ces biominéraux peut apporter des connaissances cruciales afin de développer des designs bioinspirés en ingénierie.
➡️ Une étude internationale dirigée par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et l'Université du University of Wisconsin-Madison, à laquelle ont participé plusieurs chercheurs des laboratoires MBBM et FOCUS de l’Université de Liège, dont Astrid Cantamessa, Boursière FRIA FNRS, Laura Müller, Boursière FRIA FNRS et Davide Ruffoni, Promoteur PDR FNRS, dévoile la structure décalée des cristaux de coraux et de coquillages.
➡️ Une découverte qui pourrait permettre de développer de nouveaux matériaux bioinspirés, ultra résistants et n’exploitant qu’un seul type de matériau.
➡️ « Il s’agit d’une nouvelle voie dans le design et la fabrication d’une future génération de matériaux qui surpasseront les limitations des composites d’ingénierie. En effet, ces derniers combinent traditionnellement deux composants dissemblables (de la céramique et des polymères par exemple), et souffrent par conséquent d’un compromis dans leurs propriétés finales. Ces matériaux bioinspirés ultra performants pourront être utilisés dans des domaines variés comme l’aérospatial, l’optique, la robotique, la catalyse ou encore l’ingénierie tissulaire » explique Davide Ruffoni.
➡️ Cette découverte fait l’objet d’une publication dans la revue Advanced Materials.

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Les logiciels obscurcisseurs, une solution pour masquer ses recherches sur internet ?

➡ Chaque recherche effectuée sur internet génère des données qui sont collectées par les fournisseurs de service utilisés.
➡ Pour préserver sa vie privée, peut-on cacher les requêtes que nous soumettons aux moteurs de recherche ? C’est ce que promettent les obfuscators ou logiciels obscurcisseurs.
➡ Dans une étude publiée dans la revue scientifique "Transactions on Information Forensics and Security", une équipe de chercheurs issus de l’UCLouvain – Université catholique de Louvain et de l’Imperial College, University of London a soumis ces logiciels à un modèle mathématique pour vérifier leur fiabilité.
➡ Parmi ces chercheurs, Julien Hendrickx, Promoteur PDR FNRS et professeur en ingénierie mathématique à l’Ecole Polytechnique de l’UCLouvain.
➡ Il explique : « Le principe de ces programmes est de noyer votre requête sous un tas d’autres requêtes en pensant que le moteur de recherche ne pourra pas distinguer ce qui provient de vous et ce qui provient de ce logiciel. Cela offrirait une certaine protection. »
➡ Il convient d'être prudent : la plupart des obscurcisseurs actuellement disponibles se sont révélés vulnérables aux attaques, mettant potentiellement en danger les données des utilisateurs.
➡ Plus inquiétant, il semble qu’il soit très difficile, voire théoriquement impossible, de construire un bon obscurcisseur. « On a pu démontrer de façon mathématique qu’il était impossible d’atteindre simultanément les différents objectifs. On ne peut pas à la fois cacher le domaine général des recherches et des recherches précises. On pourrait éventuellement atteindre un des objectifs, mais pas les deux complètement et simultanément. » explique encore Julien Hendrickx.
➡ Les chercheurs mettent en garde contre un faux sentiment de sécurité que pourraient éprouver les usagers de ces logiciels. Ils en appellent à une évaluation approfondie des propriétés des obscurcisseurs de requêtes et le développement de logiciels fondés sur des principes transparents.

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Combien coûte une recherche sur ChatGPT ?

➡ Depuis quelques mois, le grand public découvre les robots conversationnels qui répondent à nos questions grâce à l’intelligence artificielle. Depuis quelques mois aussi, on parle de plus de plus de ChatGPT.
➡ Que coûte une recherche sur ChatGPT ? La question n’a l’air de rien, mais elle représente un véritable enjeu économique.
➡ Faire une recherche avec une intelligence artificielle coûte bien plus cher qu’une simple recherche Google : poser une question à une intelligence artificielle coûterait dix fois plus cher que poser une question à Google.
➡ Même s'il est difficile d’estimer le coût de ces recherches sur ChatGPT, on sait qu’une recherche Google coûte en moyenne 2 centimes, le coût supplémentaire des recherches effectuées avec ChatGPT pourrait se chiffrer en milliards de dollars.
➡ Comment expliquer cette différence de coût entre une recherche classique et une recherche qui fait appel à un algorithme conversationnel comme ChatGPT ?
➡ Pour répondre à cette question, dans la rubrique "Marché matinal" de Matin Première, sur La Première RTBF, Axel Legay, Promoteur PDR FNRS Université Catholique de Louvain.
➡ "Ce qui coûte le plus cher, c’est avant tout l’entraînement préalable de l’algorithme. On prend l’ensemble des données et on va créer un corpus de façon à ce que l’algorithme puisse répondre efficacement aux questions que vous lui transmettez. Rien que cet entraînement qui doit être répété aussi souvent que de nouvelles données apparaissent, ça coûte extrêmement cher" explique Axel Legay.

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Condamné à l'immobilisme ? Les défis de la mobilité à Bruxelles

➡ Le dernier épisode du podcast de l'Université Saint-Louis - Bruxelles, qui met les mains dans la recherche !
➡ Les polémiques suscitées par la mise en place du plan Good Move à la fin de l'année 2022 ne sont que le dernier avatar d'un dossier à la fois maudit et explosif pour les responsables politiques bruxellois qui en ont la charge : la mobilité.
➡ Si le "tout à la voiture" a d'évidence atteint ses limites, les façons d'en sortir sont loin d'être évidentes et génèrent d'importantes frustrations.
➡ Comment en est-on arrivés là ? Quelles recettes urbanistiques a-t-on appliqué par le passé et dans quelle mesure celles-ci influencent-elles encore notre manière d'envisager le futur de la mobilité ?
➡ Pour aborder ces questions, Michel Hubert, Promoteur PDR FNRS, Prof. à l'Université Saint-Louis - Bruxelles.

➕ Ecouter le podcast : https://open.spotify.com/episode/2dY0eioXJwTlnaNRShvFGe


Émissions de gaz à effet de serre des cours d'eau de la Cordillère des Andes

➡ Les rivières et les fleuves contribuent de manière substantielle aux émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4).
➡ Le fleuve Amazone joue un rôle central dans les émissions de gaz à effet de serre d'origine fluviale, car il s'agit du plus grand fleuve de la planète en termes de débit d'eau douce (6 600 kilomètres cubes par an) et de bassin hydrographique (6 300 000 km2, ce qui est comparable à la superficie des États-Unis, qui est de 9 834 000 km²).
➡ Le fleuve Amazone draine la plus grande forêt tropicale de la planète, qui fournit aux rivières de grandes quantités de carbone organique transformé par les microbes en CO2 et CH4, puis émis par les eaux de surface dans l'atmosphère. Le fleuve Amazone émet donc dans l'atmosphère de grandes quantités de ces deux puissants gaz à effet de serre.
➡ Une étude dirigée par Alberto Borges, Directeur de Recherches FNRS Université de Liège, montre que les cours d'eau des montagnes andines contribuent à hauteur de 35 % et 72 % aux émissions fluviales de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4) à l'échelle du bassin de l'Amazone, le plus grand fleuve de la planète.

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