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L'actualité chercheurs

La protection sociale à l'épreuve de la mobilité internationale

➡ La question de l’accès des travailleurs européens et extra-européens à la protection sociale est un sujet sensible encore peu étudié par les scientifiques.
➡ Dans le cadre du projet MiTSoPro (Migration et protection sociale transnationale dans l’Europe de l’après-crise), soutenu par le Conseil Européen de la Recherche (ERC Starting Grant), des chercheurs du Centre d’études ethniques et migratoires (CEDEM) de l'Université de Liège ont dressé le tout premier bilan sur les droits sociaux accordés aux migrants en situation de mobilité internationale dans 40 pays.
➡ En parallèle, l’équipe s’est intéressée aux difficultés rencontrées pour accéder à ces droits.
➡ Le projet part du constat que les systèmes de protection sociale se sont « trans-nationalisés » au cours des dernières décennies.
➡ Jean-Michel Lafleur, Maître de recherches FNRS et directeur adjoint du CEDEM est le coordinateur du projet. Il explique : « Historiquement développés pour répondre aux besoins des personnes qui vivent et travaillent dans un territoire donné, ils se sont transformés en raison de la dynamique de globalisation, tant dans la circulation des personnes que des capitaux. Aussi, les régimes de protection sociale prennent aujourd’hui en compte la mobilité internationale de la population. »
➡ Via une enquête, l’équipe de Jean-Michel Lafleur – réunissant 6 politologues, sociologues et anthropologues, accompagnés d’une centaine d’experts internationaux – a identifié les droits sociaux accordés aux migrants entrants et sortants (hors demandeurs d’asile) de ces 40 pays. « Globalement, notre analyse montre que l’UE est incontestablement une zone très avancée en termes de collaboration entre états sur les questions de protection sociale. »

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Les efforts actuels de conservation de l'Antarctique sont insuffisants pour éviter le déclin de la biodiversité

➡ Une étude internationale menée par l’Université du Queensland en Australie démontre que les politiques mises en œuvre jusqu’ici pour tenter de sauver les écosystèmes en Antarctique sont insuffisantes mais que d’autres solutions plus efficaces pourraient être engagées.
➡ Les chercheurs ont rassemblé un panel de 31 experts de la biodiversité terrestre en Antarctique, venant du monde entier, pour identifier les stratégies de gestion pour mitiger les menaces pour la biodiversité antarctique et quantifier les coûts, la faisabilité et le bénéfice de chaque action.
➡ Annick Wilmotte, botaniste, Maître de recherches FNRS Université de Liège a participé à cette étude : elle intervenue au niveau des évaluations concernant les communautés d’algues et les microorganismes.
➡ Cette étude fait l’objet d’une publication dans la Revue PLoS Biology : https://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.3001921

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Escapades africaines par les océanographes liégeois

➡ Hubert Damas, nommé chef de travaux du service de zoologie de l’Université de Liège en 1945, figure parmi les chercheurs qui ont fait la renommée de ULiège dans le domaine de la biologie marine et océanographique, notamment au travers des recherches qu’il a menées suite à des missions en Afrique afin de décrire la chimie et l’écologie des lacs Kivu, Edouard et Ndagala.
➡ Alberto Borges, Directeur de recherches FNRS au sein de l’Unité de recherches FOCUS (Faculté des Sciences) de l’Université de Liège a aussi effectué des recherches dans le lac Edouard.
➡ "La comparaison de données de température actuelles avec celles de Damas en 1935 montre que les eaux du lac Edouard se sont réchauffées au taux attendu par le réchauffement global à long terme" explique Alberto Borges.
➡ Bien que pertinent, il s’agit d’un détail anecdotique de cette recherche dont le thème central porte sur la dynamique du CO2, CH4 et N2O dans les lacs Edouard et George.
➡ L'article publié par Alberto Borges dans Science Advances en juin dernier montre d’une part que les valeurs de CO2 et CH4 dans les lacs tropicaux africains sont très différentes de celles dans les lacs boréaux et tempérés.
➡ D’autre part, ce travail montre que les émissions de CO2, CH4 et N2O ont des « moments chauds » avec des pics lors du brassage des eaux du lac Edouard pendant des orages (fréquents sous les tropiques).
➡ "Ceci est très différent de ce que l’on connaissait des lacs tempérés et boréaux. Lorsque les eaux de surface d’un lac se réchauffent au printemps et en été, cela crée une couche d’eau en surface en contact avec l’atmosphère (dite couche de mélange) séparée physiquement par ce que l’on appelle une stratification thermique de la couche du fond du lac, isolée de l’atmosphère."

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Peut-on booster/influencer son immunité ?

🎄 Les vacances, c'est avoir du temps pour écouter en toute décontraction les PODCASTS EUREKA que vous avez loupés pendant l'année ... 🎄
➡ EUREKA, c’est le podcast qui nous rappelle pourquoi la recherche est essentielle !
➡ Dans ce podcast proposé par le FNRS et Bel RTL, Maria del Rio reçoit Bénédicte Machiels, Chercheuse qualifiée FNRS à l’Université de Liège.
🎙 Avec l’aide de Bénédicte Machiels, Maria del Rio tente de répondre à la question « Peut-on booster/influencer son immunité ? ».

➕ Le lien pour écouter le podcast : https://www.rtl.be/podcasts/episode/52111196 
Bonne écoute !


Covid : la situation en Chine risque-t-elle de nous ramener deux ans en arrière ?

➡ D'après l'OMS, les statistiques publiées par la Chine sont en décalage avec la reprise épidémique dans le pays.
➡ Les chiffres seraient en deçà de la réalité, notamment en termes d'hospitalisations et de décès.
➡ Simon Dellicour, Chercheur qualifié FNRS de l'Université libre de Bruxelles était invité du RTL Info 19H sur RTL TVI.
➡ Pour l'épidémiologiste, nous ne sommes pas dans une situation similaire à celle de 2020, avec une menace potentielle en provenance de Chine sans information précise de la part des chinois : "La situation est fort heureusement assez différente de 2020. Premièrement parce que, ces trois dernières années, le virus a massivement circulé chez nous en Europe. Et deuxièmement, il y a aussi eu une campagne de vaccination très importante en Europe. La combinaison de ces deux phénomènes, c'est qu'on a une protection contre les formes graves sur le territoire européen assez importante. Ce qui veut dire que, malgré un certain taux de circulation du virus, on a beaucoup moins de personnes qui vont se retrouver hospitalisées à cause de ce virus", a-t-il expliqué.
➡ Simon Dellicour s'est aussi exprimé sur la situation aux Etats-Unis, avec le sous-variant XBB.1.5. qui représente plus de 40% des virus détectés sur le sol américain : pour lui, il est important garder les yeux ouverts et d'avoir une idée presque en temps réel de la nature des variants qui circulent un peu partout dans le monde.
➡ "C'est grâce à la surveillance génomique aux Etats-Unis que ce nouveau variant a été détecté, qu'on a pu identifier que son taux de croissance était important, avec un avantage en termes de transmission par rapport aux autres variant qui était en circulation. Et on a pu voir que ce taux de croissance était similaire un peu partout aux Etats Unis."

Revoir les interventions de Simon Dellicour dans le RTL INFO 19h