➡ Vient de paraître aux Editions Brill.
➡ En considérant les diverses relations entre le visuel et le verbal, Ingrid Falque, Chercheuse qualifiée FNRS UCLouvain – Université catholique de Louvain et Agnès Guiderdoni, Professeur UCLouvain – Université catholique de Louvain ont adopté la position la plus large possible, en soulignant le point de vue phénoménologique à partir duquel les objets discutés sont examinés.
➡ Cet ouvrage est consacré aux nombreuses nouvelles façons dont la relation entre le texte et l'image a été explorée au cours des dernières décennies dans le domaine des arts et des lettres, avec un focus sur les textes et images religieux entre 1400 et 1700. Ce volume regroupe 9 articles de spécialistes internationaux.
➡ Intermédialité, figurabilité, iconotexte, exégèse visuelle : quelques-unes des nombreuses nouvelles façons dont la relation entre le texte et l'image a été explorée au cours des dernières décennies.
➡ Les chercheurs ont bénéficié de travaux théoriques dans les domaines de l'anthropologie, de la psychanalyse et de la sémiotique, ainsi que dans des domaines plus traditionnels tels que la littérature, l'histoire de l'art et l'histoire culturelle. ➡ En se concentrant sur les textes et images religieux entre 1400 et 1700, les essais réunis dans ce volume contribuent à ces développements en fondant leurs études de cas sur la méthodologie.

➕ Plus d'infos : https://brill.com/edcollbook/title/61082

➡ A l’origine de nombreuses découvertes, le nématode C. elegans s'est forgé une solide réputation en tant qu'organisme modèle génétique.
➡ Son utilisation comme modèle pharmacologique est cependant limitée : sa cuticule est imperméable aux produits chimiques, aux toxines et aux agents pathogènes. Une perméabilité accrue est donc un phénotype souhaitable car elle facilite l'absorption chimique.
➡ Les équipes de Patrick Laurent, Chercheur qualifié FNRS ULB - Université libre de Bruxelles, Luc Vanhamme, Directeur de recherches FNRS ULB - Université libre de Bruxelles et Pierre Van Antwerpen, Professeur, Promoteur CDR FNRS ULB - Université libre de Bruxelles ont identifié un mutant rendant la cuticule de C. elegans perméable.
➡ Le gène identifié correspond à une protéine permettant le transfert des lipides depuis les cellules productrices jusqu’à la surface de la cuticule. A l’instar du stratum corneum humain, ce travail démontre donc l’importance des lipides de surface pour former une barrière de perméabilité chez C. elegans et ouvre la voie à des études pharmacogénétiques chez le nématode.

➕ En savoir plus avec la publication dans iScience...

➡ …et deux tiens valent mieux que quatre tu l’auras...
➡ Ce proverbe peut être traduit mathématiquement comme une réduction multiplicative de la valeur, en fonction du temps.
➡ Les recherches récentes menées par Andreagiovanni Reina, Chargé de recherches FNRS ULB - Université libre de Bruxelles et ses collègues, ont montré qu’en tenant compte de cette supposition communément admise dans les modèles de prise de décision optimale, les prédictions de ces modèles sont modifiées.
➡ La théorie prédit que le comportement du preneur de décision sera influencé par l’amplitude moyenne des choix possibles.
➡ Par exemple, quand un décideur doit choisir quelle pile de pièces de monnaie il préfère, sa vitesse de décision est influencée par la hauteur moyenne des piles proposées. La décision est plus rapide quand la hauteur moyenne des piles est haute.
➡ Cette étude présente non seulement la théorie, mais apporte aussi de nouvelles preuves issues d’expériences avec l’humain et le blob (Physarum polycephalum).
➡ Ces deux espèces, totalement différentes, l’une possédant un cerveau et l’autre pas, confirment les prédictions de la théorie proposée.

➕ Lire tout l'article paru dans Plos Computational Biology : https://journals.plos.org/ploscompbiol/article?id=10.1371/journal.pcbi.1010523

➡ Alvaro Oleart, du Centre d'étude de la vie politique de l'ULB - Cevipol, a reçu le prix Luke Foster du JCER (the Journal of Contemporary European Politic) pour l'article : "Parties in the ‘twilight zone’: Beyond first and second-order elections for the 2019 European Parliament elections in Spain".
➡ Alors que la plupart des recherches ont analysé l'électoralisme en examinant le comportement électoral, cet article s'intéresse plutôt aux partis et aux programmes politiques dans le cas des élections européennes espagnoles de 2019.
➡ Avec l'effondrement de son système bi-partis et la montée des partis contestataires, cet article analyse la façon dont les partis espagnols ont abordé les sujets dans leurs programmes politiques, en utilisant l'analyse du contenu et du discours politique.

➕ En savoir plus : https://www.jcer.net/index.php/jcer/article/view/1224

➡ Le thème de l'émission "Esprit de justice", diffusée ce mercredi 14/12 sur France Culture était : faut-il négocier avec Poutine ?
➡ La question est d’une brûlante actualité et l’on voit les parties s’organiser entre ceux, d’une part, qui estiment que la paix est un bien inestimable, condition de tout, et, d’autre part, ceux qui pensent qu’il ne faut pas dîner avec le diable.
➡ Était-il imaginable de négocier avec Daech, renchérissent-ils ? La négociation n’aurait-elle pas conféré une légitimité internationale à ce proto-État terroriste ? Les désastreux accords de Munich n’ont-ils pas permis à l’Allemagne de parachever son réarmement ?
➡ Le fait est que la médiation dans les conflits internationaux présente des risques : comment, par exemple, ne pas glisser du compromis à la compromission ? La négociation est par définition pragmatique, elle répond à une éthique de responsabilité ; elle recherche patiemment le moindre mal, en faisant le deuil d’une victoire totale sur l’ennemi.
➡ Pour apporter des éléments de réponse, parmi les invités, Valérie Rosoux, Politologue, Philosophe, Directrice de recherches FNRS UCLouvain – Université catholique de Louvain : "Il y a deux conditions qui sont relativement générales et que l'on peut appliquer à beaucoup de cas : la première est la prise de conscience que ma partie est dans l'impasse et que je n'ai aucune chance de l'emporter en misant sur l'escalade de la force. La seconde, est la perception que la négociation est une issue possible, que l''on pourrait revenir à un accord quand même satisfaisant pour soi. [...] Et, par exemple, on ne peut pas appliquer cela, aujourd'hui, à la Russie et à l'Ukraine en général, car le conflit n'est pas "mûr". Il y a un moment de maturité, donc ça ne sert à rien d'intervenir avant ou après."

➡ Pour écouter l'émission...