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L'actualité chercheurs

Félicitations à Julien Olivet pour son Prix McKinsey-FNRS 2022

➡ Ce Prix récompense chaque année la pertinence sociale et économique ou l’applicabilité concrète d’une thèse de doctorat.
➡ Julien Olivet, 30 ans, est chercheur Postdoc à la KU Leuven. Il est récompensé pour sa thèse de doctorat en biochimie, biologie moléculaire et cellulaire réalisée à l'Université de Liège sous la supervision de Jean-Claude Twizere, Maître de recherches FNRS Université de Liège et de Marc Vidal Harvard University. Julien Olivet a bénéficié d’un Grant Télévie de 2018 à 2020.
➡ Le Prix McKinsey-FNRS lui a été remis par Véronique Halloin, Secrétaire générale du FNRS. Il lui a été décerné pour ses recherches portant sur les complexes HDAC.
➡ Ceux-ci sont des machines biologiques qui empêchent la lecture de l’ADN. Les contrôler avec une grande précision permettrait, en théorie, aux médecins de fournir des traitements à des millions de patients souffrant, entre autres, des maladies d'Alzheimer, de Parkinson, de schizophrénie, de maladies auto-immunes, d'infections virales ou de cancers.
➡ Les recherches effectuées pendant la thèse ont permis de concevoir et d’appliquer de nouvelles techniques expérimentales pour tester plus de 50 000 molécules candidates contre un complexe HDAC entier, plutôt que de concentrer les efforts sur la seule enzyme HDAC.

➕ Plus d'infos sur les candidatures au Prix scientifique McKinsey & Company 2023 : https://www.frs-fnrs.be/fr/l-actualite-fnrs/2374-prix-scientifique-mckinsey-company-2023


Rotifère : le mystère d’un scandale évolutif résolu

➡ Deux publications scientifiques majeures bouleversent la compréhension du scandale évolutif que représente la reproduction des rotifères bdelloïdes. Des organismes asexués capables de résister à des conditions extrêmes.
➡ Les rotifères bdelloïdes constituent un mystère pour les biologistes.
➡ Depuis les années 1950, on pense que la reproduction de ces animaux microscopiques est asexuée, se passant ainsi du processus de méiose, mécanisme de division cellulaire qui aboutit à la production de gamètes (cellules sexuelles), et du brassage génétique qui en découle.
➡ Or, jusqu’à présent, deux processus semblaient universels pour la reproduction chez la majorité des eucaryotes: la méiose et la fertilisation, faisant partie de la reproduction sexuée.
➡ Aujourd’hui deux études issues des recherches menées par l’équipe de Karine Van Doninck, Professeur à l'ULB - Université libre de Bruxelles, Promotrice d'équipement, CDR et aspirant FNRS, en collaboration avec l’équipe de Bernard Hallet de l' UCLouvain – Université catholique de Louvain bouleversent cette théorie.
➡ Cette recherche, ayant démarré à l'Université de Namur et depuis 2020 se poursuivant à l’ULB au sein de l’unité de recherche en biologie moléculaire et évolution dans le cadre de son projet ERC-Consolidator, met en évidence qu'un processus méiotique modifié est essentiel pour la reproduction des rotifères.
➡ Pour ce faire, les scientifiques ont étudié la dynamique des chromosomes lors de la période d’ovulation des rotifères. Cela leur a permis d’observer qu’il y avait bien une méiose, cependant, les chromosomes retournaient dans la même cellule après s’être mis par paire, au lieu de se séparer.
➡ Ceci expliquerait d’une part pourquoi leurs gamètes ne sont pas réduites, contrairement à celles de l’homme par exemple, et d’autre part l’homogénéité singulière du patrimoine génétique des rotifères bdelloides.

➕ Plus d'infos : https://actus.ulb.be/fr/actus/recherche/rotifere-le-mystere-dun-scandale-evolutif-resolu
➕ Le lien vers l'article publié : https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adc8829


Résultats de l’appel à projets 2022 FNRS - NSFC (Chine)

➡ Un accord bilatéral entre le FNRS et le «National Natural Science Foundation of China - NSFC» favorise l’émergence de projets communs entre des équipes de la Fédération Wallonie-Bruxelles et des équipes chinoises.
➡ Le projet de Laurent Delannay, Maître de recherches et Promoteur PDR FNRS UCLouvain – Université catholique de Louvain et LIU Hong Shanghai Jiaotong University vient d'être sélectionné.
➡ Il s’intitule : "Interplay of micron scale plasticity and precipitation hardening in Al-Cu alloys."
➡ Chaque équipe financée par le FNRS recevra un montant maximum de 15.000 € sur une période de deux ans afin de financer notamment des voyages, des workshops/congrès scientifiques et, éventuellement, des frais de fonctionnement. Les équipes chinoises sont financées, quant à elles, par la NSFC (Chine).

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La peur de l’avenir peut-elle devenir un moteur de changement ?

➡ Eco-anxiété, peur de la crise économique, stress lié à la crise énergétique… beaucoup de choses nous poussent à la déprime. Pourtant, les crises peuvent aussi devenir un moteur créatif pour faire face, voire même rebondir. Que peut-on construire sur cette peur de l’avenir ?
➡ Hier, dans "Tendances Première" sur La Première - RTBF, Olivier Luminet, Directeur de recherches FNRS UCLouvain – Université catholique de Louvain a souligné l'importance du collectif : "On se rend compte que les gens sont tous assez sensibles aux questions climatiques, mais ils ont l’impression que les autres le sont moins. Donc, ils n’osent pas s’engager dans le mouvement, parce qu’ils pensent que les autres ne le feraient pas autant qu’eux."

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Félicitations à Michael Lobet, nouveau Chercheur qualifié FNRS à l'Université de Namur

➡ Michaël Lobet voue un culte particulier à la lumière. Il veut tout savoir d’elle. Il cherche même à ralentir sa vitesse de propagation !
➡ Lors de sa thèse de doctorat, Michael Lobet développe son expertise en matière d’absorption de la lumière dans les matériaux. « L’idée était de concevoir un absorbeur parfait, un trou noir optique, se souvient-il. Un système qui absorbe la lumière quels que soient sa longueur d’onde, l’angle d’incidence, sa polarisation, etc. ». Avec un résultat plus qu’enviable puisqu’il réussit à concevoir un absorbeur, un métamatériau en forme de pyramide à l’échelle nanoscopique, qui absorbe jusqu’à 98% de la lumière et ce dans un spectre allant de l’IR jusqu’au proche UV.
➡ Sa collaboration avec l’équipe de Harvard, avec laquelle il continue de collaborer – il y est Associate – lui a surtout permis de travailler sur des métamatériaux à faible indice de réfraction. « L’indice de réfraction est ce qui gouverne la propagation de la lumière dans la matière, explique le chercheur namurois ; c’est mon outil de travail principal ! On peut concevoir aujourd’hui des matériaux avec un indice qui passe par zéro. Autrement dit, on exalte ou arrête les phénomènes liés à la lumière ! » Des recherches qui visent à conférer par exemple de nouvelles propriétés aux lasers et à développer les ordinateurs du futur.
➡ Le projet que Michaël Lobet a proposé pour sa nomination en tant que Chercheur qualifié est intitulé « L’optique twistée pour la manipulation de photons lents »

➕ Lire le portrait de Michaël Lobet : https://www.frs-fnrs.be/fb/126/Michael-Lobet.pdf 
➕ Le flipbook du magazine : https://www.frs-fnrs.be/FLIP