➡ Quentin Hiernaux a étudié la philosophie des sciences. Sa thèse a porté sur l’individuation et philosophie du végétal.
➡ Étonnamment, la philosophie a laissé en friche tout un champ de la pensée, celui du végétal. Or les questions soulevées par notre rapport aux plantes sont multiples, fondamentales et pas seulement très terre-à-terre. Quentin Hiernaux tente de répondre à ces questions.
➡ Il est particulièrement attentif à ce que son sujet de recherche soit bien cerné pour ne pas tomber dans les stéréotypes – l’éthique du végétal peut sembler farfelue au premier abord et convoquer des clichés qui vont du cri de la carotte au fait de passer de la musique pour le bien-être de son yucca.
➡ L’éthique des plantes ne doit pas être comprise comme strictement biocentrée ou déconnectée de l’humain. Au contraire, il cherche à (re)connecter l’éthique avec nos conduites, individuelles et collectives, vis-à-vis des plantes.
➡ Il n’a d’ailleurs pas de mal à obtenir l’oreille des scientifiques et du grand public : "C’est dans l’air du temps. D’autant qu’en abordant le rapport au végétal directement par les enjeux et les problèmes, c’est plus facile de créer un dialogue. Cela réclame une connaissance scientifique de la biologie et de l’écologie végétale assez rigoureuse qui rend l’échange avec les scientifiques plus fluide" explique-t-il.

➕ Lire le portrait de Quentin Hiernaux : https://www.frs-fnrs.be/fb/126/Quentin-Hiernaux.pdf 
➕ Le flipbook du magazine : https://www.frs-fnrs.be/FLIP 

➡ Il y a une dizaine d’années, le monde scientifique jugeait encore impossible l’idée d’apprendre en dormant. Mais les progrès en neuro-imagerie ont permis d’apporter de nouvelles preuves sur le sujet.
➡ Il a notamment été démontré que le cerveau est capable, pendant le sommeil, de retenir des associations d’odeurs et de sons.
➡ Dans le cadre de sa thèse, Matthieu Koroma, Chargé de recherches FNRS Université de Liège a tenté de savoir si l’on pouvait assimiler des informations plus complexes, à savoir, une nouvelle langue en dormant.
➡ C'est le japonais qui a été choisi : "Nous avons choisi cette langue, car elle était assez éloignée du français pour éviter les biais. De plus, le registre des sons est relativement simple puisque les mots se composent d’une succession de consonnes et voyelles. Le japonais est aussi relativement dépourvu d’accent, contrairement à d’autres langues étrangères", précise Matthieu Koroma.
➡ Résultats de l'étude ? C'est à lire dans l'article ci-dessous ⤵️

➕ L'article dans Dailyscience : https://dailyscience.be/22/11/2022/apprendre-une-langue-dans-son-sommeil-mythe-ou-realite/

➡ Mitia Duerinckx , Chercheur qualifié FNRS ULB - Université libre de Bruxelles vient d'être élu membre du Collegium de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique (classe des Sciences).
➡ Créé en 2021, le Collegium de l'Académie royale de Belgique est constitué de quarante membres au maximum, à raison de dix membres par Classe de l'Académie royale de Belgique.
➡ Ces membres portent le titre de « Membre du Collegium de l'Académie royale de Belgique » et sont rattachés non seulement au Collegium, mais également à l'une des quatre Classes de l'Académie, avec les droits et obligations des membres associés.
➡ Ils ne peuvent être élus s'ils dépassent l'âge de quarante ans au cours de l'année de l'élection. Ils bénéficient de ce statut durant cinq ans, non renouvelables. Au terme de leur mandat, ils portent le titre honorifique d'alumnus ou alumna du Collegium de l'Académie royale de Belgique.
➡ La composition du Collegium est paritaire quant au genre de ses membres.
➡ Mita Duerinckx est également lauréat de l’appel ERC Starting Grant 2022 pour son projet PASTIS "Scaling limits of particle systems and microstructural disorder".
➡ 408 chercheurs ont obtenu cette année des subventions de démarrage du Conseil européen de la recherche (ERC). Ce financement, d'une valeur totale de 636 millions d'euros, s'inscrit dans le cadre du programme Horizon Europe. Il aidera de jeunes scientifiques, qui ont 2 à 7 ans d'expérience après leur doctorat, à se lancer dans la recherche, à lancer leurs propres projets, à former leurs équipes et à poursuivre leurs idées les plus prometteuses.
➡ Les subventions seront investies dans des projets scientifiques couvrant toutes les disciplines de recherche, de l'ingénierie aux sciences de la vie en passant par les sciences humaines.

➡ Manuel Cervera-Marzal est docteur en Science politique.
➡ La question des rapports entre démocratie et populisme ne cesse d’agiter la théorie politique. Elle passionne Manuel Cervera-Marzal, qui va s’efforcer de surmonter la controverse séparant deux camps aux positions arrêtées : ceux qui assimilent le populisme à une « pathologie » et ceux qui y voient une vertueuse « refondation démocratique ».
➡ Il fait le pari qu’il est possible de sortir de la paralysie actuelle et de l’excessive abstraction des débats grâce à la sociologie de l’engagement partisan.
➡ Au fil du temps, l’intérêt de ses travaux s’est déplacé de la désobéissance civile aux partis politiques représentatifs de la gauche radicale ou populiste, comme La France Insoumise, Podemos, et le Parti du Travail de Belgique.
➡ Manuel Cervera-Marzal explique : « Mon enquête combinera des observations participantes de longue durée au sein de ces partis et des entretiens semi-directifs avec des élus, des cadres et des militants. C’est un véritable travail de fourmi, sur le terrain. Les données empiriques ainsi obtenues seront ensuite comparées aux résultats de mes précédentes enquêtes. »

➕ Lire le portrait de Manuel Cervera-Marzal : https://www.frs-fnrs.be/fb/126/Manuel-Cervera.pdf 
➕ Le flipbook du magazine : https://www.frs-fnrs.be/FLIP 

☀️ Si la science sait aujourd’hui convertir la lumière du soleil en énergie, la stocker reste un véritable défi, que compte bien relever Ludovic Troian Gautier.
💡Le photochimiste tente de scinder directement l’eau en dioxygène et dihydrogène, en s’inspirant du phénomène de la photosynthèse.
➡ La base de son travail repose sur des cellules solaires à pigment photosensible, dites également cellules de Grätzel. « Un peu comme lors de la photosynthèse végétale, le système repose sur un pigment sensible à la lumière, explique-t-il. Lorsque celui-ci est heurté par un photon, l’un de ses électrons acquiert de l’énergie et passe à l’état excité. Ce dernier peut ensuite passer dans la bande de conduction d’une couche de dioxyde de titane, ce qui génère de l’électricité. L’idée de mon projet est d’y coupler deux photoélectrodes, fonctionnant via le même processus de transfert d’électron, une pour une chimie dite d’oxydation, et l’autre pour une réaction de réduction. »
➡ De cette façon, le chimiste peut par exemple scinder de l’eau, générant du dioxygène et du dihydrogène, une molécule cruciale alors que le monde entier cherche à se passer du pétrole.

➕ Lire le portrait de Ludovic Troian Gautier : https://www.frs-fnrs.be/fb/126/Ludovic-Troian-Gautier.pdf 
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