➡️ Des chercheurs de l'Université de Liège, parmi lesquels Emmanuel Dejardin, Chercheur qualifié FNRS au GIGA I3 - Molecular Immunology and Signal Transduction, ont mis en évidence de nouveaux mécanismes qui permettent de cibler plus efficacement la dégradation de l'ADN nucléaire responsable de la persistance du virus de l'Hépatite B.

😷 Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 2 milliards de personnes ont été infectées par le virus de l’Hépatite B (HBV) et environ 250 millions le sont de manière chronique.

💊 Après l’entrée du virus dans les cellules du foie (hépatocytes), le génome viral se retrouve dans le noyau sous la forme d’un ADN circulaire covalemment clos appelé ADNccc qui est à l’origine de la chronicité de l’infection. La dégradation de l’ADNccc est l’une des pistes prometteuses pour lutter contre le HBV. Cependant, les traitements actuels qui se basent sur l’utilisation d’Interferon-alpha et/ou d’analogues de nucléotides sont très peu efficaces pour induire la dégradation de l’ADNccc.

🔬 Les chercheurs ont mis en évidence de nouveaux mécanismes qui permettent de cibler plus efficacement la dégradation de l’ADNccc. En effet, l’activation du récepteur à la Lymphotoxine (LT[bêta]R) sur les hépatocytes infectés permet une expression accrue d’une protéine clé appelée APOBEC3B (A3B) qui modifie l’ADNccc et favorise sa dégradation.

🔎 Les auteurs ont démontré que l’expression de A3B est régulée positivement par les facteurs transcriptionnels NF[kappa]B. Les auteurs ont également identifié deux mécanismes qui régulent négativement l’expression de A3B, à savoir l’expression d’un micro ARN (miR-138-5p) et du facteur HIF1-alpha induit en condition d’hypoxie ou d’inflammation.

💊 En conclusion, les chercheurs de ULiège proposent que l’activation du LT[bêta]R combinée à une inhibition du facteur HIF1-alpha pourrait servir de traitement complémentaire aux thérapeutiques actuelles afin de cibler plus efficacement la dégradation de l’ADNccc chez les patients chroniquement infectés par HBV et ainsi réduire leurs risques de développer un carcinome hépatocellulaire.

➕ L'article, publié dans la revue scientifique Hepathology : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33991110/ 

🔭 Dans un article publié par The Conversation, Yaël Nazé, Maître de recherches FNRS à l’Institut d'astrophysique et de géophysique de l’Université de Liège, nous révèle les secrets de fabrication des spectaculaires images produites par le télescope spatial Hubble.

💫 On y apprend entre autres que cette « grammaire visuelle » aujourd’hui adoptée par tous les observatoires s’inspire des peintures du XIXe siècle de l’Ouest américain.

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⚠ La consommation excessive d’alcool (« binge drinking »), même occasionnelle, peut entraîner des dommages permanents sur le cerveau.

🧠 Salvatore Campanella, professeur à l’ULB - Université libre de Bruxelles et Maître de recherches FNRS au Laboratoire de psychologie médicale, alcoologie et toxicomanie du CHU Brugmann, rappelle que boire de grandes quantités l’alcool provoque des troubles au niveau de la motricité et de la mémoire, mais que c’est la région du cerveau régissant la maîtrise de soi, la logique et le raisonnement (cortex préfrontal) qui est la plus affectée.

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🚛 Les Muons, particules naturelles, produits par les rayons cosmiques primaires, peuvent pénétrer suffisamment en profondeur dans les matériaux, offrant ainsi une alternative plus puissante aux traditionnels rayons X et gamma pour scanner des véhicules ou cargaison.

👨‍🔬 Cette nouvelle technologie, développée au travers du projet SilentBorder, auquel participe l’équipe du Dr Andrea Giammanco, Maître de recherches FNRS, au Centre de Cosmologie, Physique des Particules et Phénoménologie (CP3) de l’ UCLouvain – Université catholique de Louvain, sera d'une grande aide aux douaniers dans la traque des matériaux nucléaires illégaux.

🐕 Un autre objectif de ce projet pourrait être de construire un scanner qui parviendrait à discriminer des matériaux plus légers, comme par exemple, la drogue ou de pouvoir détecter de la matière organique, comme par exemple, des animaux, des organes ou des humains véhiculés illégalement.

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La Covid-19 a soulevé d'importantes questions sur les différentes manières d'appartenir à un pays : où se situe la frontière entre les citoyens, les résidents ou les travailleurs temporaires ? Une analyse de Marco Martiniello, Directeur de recherches FNRS à l'Université de Liège et Anna Triandafyllidou, professeure de sociologie à Ryerson University.

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