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L'actualité chercheurs

L’influence du substrat sur la forme et la dynamique des bulles

Quelles influences peut avoir un substrat sec ou liquide sur la dynamique et la forme d’une bulle baignée dans un champ électrique ? Une question sur laquelle se sont penchés les chercheurs du GRASP, le Groupe de recherche et d'applications en physique statistique de l’ULiège, avec une meilleure compréhension de la dynamique des bulles et de leur ménisque sous champs électriques viennent d’être publiés dans la revue Physical Review Fluids.

Une des capacités les plus remarquables de la bulle est de spontanément adopter, une fois soufflée, la forme d'une sphère parfaite. Cette propriété est liée à sa structure très particulière qui met en jeu deux échelles de grandeur fortement différentes. En effet, la bulle est un objet centimétrique qui est composé d'une fine membrane savonneuse dont l'épaisseur ne dépasse généralement pas le micromètre. C'est grâce à cette très fine membrane liquide, qui sépare l'air encapsulé de celui de l'extérieur, que l'on peut observer de superbes couleurs sur une bulle sphérique flottant au vent.

C'est d'ailleurs la présence de cette membrane, et donc de deux interfaces air-liquide, qui permet de distinguer les bulles des gouttes. En effet, ces dernières ne possèdent qu'une seule et unique interface, ce qui fait que le volume d’une goutte est entièrement composé de liquide, et est donc plus « lourd » que celui d’une bulle. De ce fait, les gouttes sont plus sensibles à la gravité et se déforment beaucoup plus sous ses effets que les bulles. « Il est toutefois possible de modifier la forme d'une bulle d'autres manières, comme par exemples avec des champs électriques, explique Sébastien Mawet, doctorant au GRASP (Unité de recherches CESAM/Faculté des Sciences) de l’ULiège et premier auteur de l’article publié dans Physical Review Fluids. En effet, une fois déposée sur un substrat pour faciliter son étude et baignée dans un champ électrique, la bulle initialement hémisphérique se déforme en une demi-ellipse et adopte la forme d'un demi-ballon de rugby. « Si l'on continue à augmenter le champ jusqu'à atteindre des valeurs de l'ordre de plusieurs kilovolts par millimètre, reprend Sébastien Mawet, la bulle change encore une fois de forme pour adopter celle d'un cône. Une fois dans cet état, la bulle se met à éjecter à très grande vitesse des gouttelettes chargées micrométriques depuis sa pointe. » Ce phénomène physique porte le nom de « cône de Taylor », en mémoire du premier chercheur à lui avoir donné une explication.

« Ce phénomène est particulièrement étudié sur les gouttes, explique Stéphane Dorbolo, Chercheur qualifié FNRS au GRASP et co-auteur de l’étude, car il est à la base des techniques d'électrosprays et d'électrofilages qui trouvent leurs utilités dans des domaines variés allant de l'imprimerie de très haute résolution à la propulsion spatiale, en passant par la création de pansements de nanofibres permettant de dispenser très efficacement des médicaments directement sur une plaie. » Cependant, dans chacune de ces technologies, les gouttes reposent sur des substrats solides et non liquides. En effet, les techniques nécessaires à l'étude d'une goutte sur son propre liquides sont difficiles à mettre en place.
 
 
 
 

IN MEDIA ❤🦀 Des oméga3 tueurs de cellules tumorales !

👩‍🔬👨‍🔬 Un des résultats majeurs de la thèse de doctorat d’Emeline Dierge, Chercheuse Télévie FNRS à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain avec Olivier Feron, Directeur de recherches honoraire du FNRS et Professeur à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain et Yvan Larondelle, Professeur à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain.

‍🔬 Des résultats prometteurs qui viennent d’être publiés dans la revue scientifique Cell Metabolism.

Plus d'infos sur LaLibre.be...

 


IN MEDIA : Le travail sur la précarité des carrières dans la recherche réalisé par l'Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques du FNRS mis en avant par la prestigieuse revue NATURE

➡ L'insécurité des carrières des chercheurs doit faire l'objet d'une attention et de réformes immédiates, selon une coalition internationale.

👩‍🔬👨‍🔬 "Ceux qui restent dans le milieu universitaire sont confrontés à de nombreux obstacles pour l'avancement de leur carrière, notamment un grand nombre de contrats à durée déterminée et une concurrence intense pour les emplois permanents", explique Neda Bebiroglu, Conseillère scientifique, Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques (ORCS) - FNRS.

🌍 Selon l’OCDE, les post-doctorants et les doctorants du monde entier ont besoin d'une formation professionnelle pour se préparer à une éventuelle carrière en dehors du monde universitaire.

Ceux qui quittent le monde universitaire sont confrontés à un autre type de défi. "Nous avons constaté une inadéquation entre les compétences acquises par les titulaires de doctorat au cours de leur formation et les compétences dont ils ont besoin dans leur emploi. Ils manquent souvent de compétences en matière de travail en équipe et de commerce. Il est important que les universités comprennent cette inadéquation pour pouvoir améliorer la formation.", explique Neda Bebiroglu.

➕ "The precarious career outlook for junior researchers must be addressed" - NATURE

https://www.nature.com/articles/d41586-021-01548-0?utm_source=twt_nat&utm_medium=social&utm_campaign=nature


🦠📣 Découverte d'une nouvelle bactérie intestinale aux effets prometteurs contre l'obésité associée au diabète de type 2!

🔬 Une équipe de recherche de l'UCLouvain – Université catholique de Louvain, supervisée par Patrice Cani, Maître de recherches FNRS-Welbio au Louvain Drug Research Institute et Professeur en métabolisme moléculaire et nutrition à l’UCLouvain – Université catholique de Louvain a découvert une bactérie intestinale encore non identifiée jusqu'ici. Les scientifiques ont réussi à déterminer que la bactérie possède une action positive sur le diabète de type 2, l'obésité et l'inflammation.

👨‍⚕️ Pourquoi cette bactérie est-elle si particulière ? Patrice Cani nous l’explique : "Quand on regarde la présence de cette bactérie parmi un échantillon de 12.000 sujets venant de différents continents, on constate qu’elle est présente chez 70% des sujets analysés et pas dans les 30 autres pourcents. Parmi ces 12.000 sujets observés, qui ont tous des âges et des poids différents, ceux qui sont en surpoids et obèses mais aussi diabétiques de type 2 en ont moins. Quand il y a une obésité associée à un diabète de type 2, il y a donc moins de Disosmomater Welbionis dans l’intestin."

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