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L'actualité chercheurs

Possibilité d’une prolongation de mandat pour les chercheuses bénéficiant d’un congé d’allaitement pour convenance personnelle

Le FNRS accorde toujours à la chercheuse qui le souhaite le bénéfice d’un congé d’allaitement pour convenance personnelle. Dans ce cas, elle n’est ni rémunérée par l’employeur, ni indemnisée par la mutuelle.

Ce congé est accordé :

  • sur remise d’un certificat médical (établi par un médecin ou une sage-femme) attestant que la chercheuse allaite son enfant ;
  • pour une période ne dépassant pas 5 mois après l’accouchement (par assimilation au congé d’allaitement prophylactique).

Le C.A du FNRS vient de décider la possibilité d’une prolongation de mandat pour ces chercheuses bénéficiant d’un congé d’allaitement pour convenance personnelle.

Personnel scientifique du FNRS concerné par ces dispositions :

  • les boursières (Aspirantes, FRIA, FRESH, Grant Télévie) ;
  • les chercheuses sous contrat à durée déterminée (Chargées de recherches, Collaboratrices scientifiques…) ;
  • les chercheuses sous contrat à durée indéterminée (Chercheuses qualifiées, Maîtres de recherches, Directrices de recherches).

Simplification administrative : suppression des plafonds liés à certains coûts des projets FNRS

Depuis plusieurs années, le FNRS a engagé une série de mesures de simplification administrative (suppression du plafond d’ancienneté pour le personnel engagé sur les projets, suppression du statut de CTP, simplification concernant les documents éthiques, introduction de la flexibilité dans la gestion des projets, …).

Afin de poursuivre cet effort, le C.A. du FNRS a décidé de supprimer d’autres plafonds liés à certains coûts et dans le cadre des projets suivants (tout en restant évidemment dans les limites des budgets octroyés) :

  • les frais d’utilisation d’IRM & MEG ;
  • le coût de rémunération des catégories « Scientifique non-doctorant » et « Technicien ».

Ces plafonds sont supprimés pour tous les projets concernés en cours, pour tous les nouveaux appels à partir de l’appel Crédits et Projets 2023 (ouverture en mai 2023) et pour l’appel WelCHANGE (ouvert depuis le 6 avril 2023).


Prise en charge de la responsabilité liée aux documents « éthique » par les universités

Suite à la décision de son C.A., le FNRS ne sollicitera plus, dans le cadre de ses financements, de la part des chercheuses et chercheurs, les autorisations délivrées par les comités d’éthique des universités (comme cela était réalisé jusqu’ici).

En pratique, les universités continueront à solliciter l’avis de leurs comités d'éthique pour les projets concernés octroyés par le C.A. du FNRS, mais ces autorisations éthiques ne seront plus demandées par l'administration du FNRS à partir de juin 2023.

Le FNRS rappelle cependant à cet égard l’importance de conduire des recherches éthiques répondant aux critères internationaux en la matière.


Instrument PDR : élargissement du périmètre de « Porteuse ou Porteur de projet »

Il existe actuellement 3 rôles possibles au sein d’un projet PDR :

  • Deux rôles qui nécessitent un poste avec rattachement permanent à une institution de recherche FWB et permettent de solliciter du budget lié aux tâches dans l’exécution du projet il s’agit soit d’un(e) « Promotrice ou Promoteur principal(e)» (chercheuse ou chercheur en charge de la soumission de la demande) ou d’un(e) « Co-promotrice ou Co-promoteur » (chercheuse ou chercheur participant à l’élaboration de la demande et à l’exécution du projet).
  • Un rôle qui ne requiert pas ce type de poste et qui ne permet pas de solliciter de budget : il s’agit d’un(e) « Porteuse ou Porteur de projet» (chercheuse ou chercheur dont les compétences et/ou connaissances seront utiles à l’exécution du projet mais qui ne se voit attribuer aucune tâche). Il s’agit d’un statut libre, sans critère d’éligibilité.

Suite à une décision du C.A. du FNRS, il sera possible, dès l’appel « Crédits & Projets » 2023, de valoriser le travail de rédaction des projets PDR pour des intervenant(e)s qui ne sont ni « Promoteurs » ni « Co-promoteurs » en élargissant le périmètre des « Porteuses et Porteurs de projet » désormais étendu à une chercheuse ou un chercheur (de niveau post-doctoral par exemple) ayant contribué, de manière significative, à la rédaction du projet. Il ou elle ne pourra solliciter aucun budget et ne devrait donc pas remplir les conditions d’éligibilité imposées aux (Co)-promoteurs/promotrices.

En cas d’octroi, le FNRS pourra délivrer une attestation reconnaissant cette contribution à la rédaction du projet. La chercheuse ou le chercheur concernée pourra alors faire valoir ce document dans son curriculum vitae.


Création de mandats mi-temps de Candidat(e)s Spécialistes Post-Doctorant(e)s (CSPD)

Le C.A. du FNRS vient de décider la création de mandats de Candidat(e)s Spécialistes Post-Doctorant(e)s (CSPD).

Les conditions d’éligibilité sont identiques à celles d’un(e) Spécialiste Post-Doctorant(e) (SPD), mais le dernier diplôme considéré pour la partie clinique est celui du cursus général de médecine.

Le mandat mi-temps de CSPD est, en effet, destiné à un(e) médecin qui entreprend un post-doctorat (après thèse) tout en suivant un master de spécialisation. La durée maximale est de 2 ans éventuellement renouvelable deux fois (soit une durée totale maximale de 6 ans). Le mandat mi-temps de CSPD peut débuter à n’importe quel moment de la spécialisation mais doit se terminer au plus tard 4 ans après la fin de la spécialisation. 

La candidate ou le candidat doit être titulaire du grade académique de docteur à thèse dans un des domaines du secteur de la santé, au plus tard le 1er mai de l’année d’introduction de la candidature et depuis au maximum 5 ans, ce délai expirant au plus tard à la date limite de validation de sa candidature par les autorités académiques (rectrice/recteur). Ce délai maximum est augmenté d’une année par accouchement et/ou par adoption.